vendredi 20 février 2009

Bernadette Schmitt, les raisons de sa démission : « Pour le Conseil régional, je verrai au moment opportun »



Lundi dernier, au conseil municipal, la présence de Bruno Drapron (Nouveau Centre) à la place de Bernadette Schmitt a suscité des commentaires. En effet, dans une lettre du 11 février adressée à Jean Rouger, l’ancien maire de Saintes a exprimé le souhait de se retirer.
Ses colistiers admettent son choix : « Elle nous en avait parlé et nous comprenons parfaitement sa position. Quand on a dirigé une ville, se trouver dans l’opposition est difficile » souligne Françoise Bleynie. En effet, Bernadette Schmitt, ingénieur de formation, a été élue maire en 2001, s’imposant dans une triangulaire compliquée entre Jean Moulineau (le “poulain” du maire socialiste sortant, Michel Baron) et Alain Bougeret (UDF). Un vrai succès. Son slogan “mettre du soleil sur la ville” avait été apprécié des Saintais qui avaient confiance en cette femme peu teintée politiquement.
Malheureusement, certains dossiers ne firent pas l’unanimité comme l’aménagement de la place Bassompierre.
D’autre part, la cité santone est traditionnellement ancrée à gauche et lors des élections municipales de 2008, l’équipe de Bernadette Schmitt (centre droit) n’est pas parvenue à s’imposer face au socialiste Jean Rouger. Elle n’aura donc réussi qu’une seule fois, comme ce fut le cas pour Paul Josse en d’autres temps.
Interrogée sur les raisons de sa démission, Bernadette Schmitt rappelle qu’elle a d’autres priorités et n’a pas l’intention de briguer les municipales de 2013 : « En siégeant dans l’opposition durant plusieurs mois, j’ai pu suivre les projets que nous avions votés au budget 2008. J’ai participé au choix du revêtement de la rue des Jacobins par exemple. Désormais, la nouvelle équipe municipale présente ses propres dossiers. Aujourd’hui, le rôle de l’opposition est de préparer une alternative pour les prochaines échéances. Comme je ne souhaite pas me représenter, je laisse la place aux jeunes et suis heureuse que Bruno Drapron puisse me succéder ».
En ce qui concerne le Conseil régional où elle se trouve également dans l’opposition, Bernadette Schmitt, désormais plus libre, participe activement aux commissions : « ce travail m’intéresse, mais il est trop tôt pour dire si je serai à nouveau candidate. On verra au moment opportun ».
Pour l’instant, elle se consacre avec bonheur à ses petits-enfants et cultive l’art d’être grand-mère !

Infos en plus

• Saintes : Encore plus de rues piétonnes !

Engagés en août dernier, les travaux de la rue des Jacobins sont en voie d’achèvement. La circulation, interdite depuis plus de cinq mois, a permis de conforter l’idée de rendre piétonne la rue Desiles, la rue de la Comédie et la rue des Jacobins, entre la rue Alsace Lorraine et la rue Martineau.
L’extension du secteur piéton à ces rues apparaît en effet évident au regard de leur usage, de la configuration et des conditions de circulation à l’échelle du quartier.
Mardi dernier, les riverains de ces trois rues étaient invités à une réunion publique d’information organisées par la mairie. L’évolution de ce projet leur a été présentée en présence de Michèle Carmouse, maire adjointe en charge de la voirie, des espaces publics et du stationnement et de Pierre Dietz, maire adjoint en charge du commerce.
Un dossier sur lequel nous reviendrons dans notre prochaine édition.

Photo : Bernadette Schmitt à Paban (par François des Mesnards).

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