samedi 25 janvier 2014

La tombe d'un pharaon inconnu découverte en Egypte


Elle a déjà pillée il y a longtemps, mais la découverte est importante... 

 La tombe découverte par des archéologues américains sur le site d’Abydos, dans le sud de l’Egypte, est celle d’un pharaon dont le nom était jusqu’ici inconnu, qui a régné autour de 1650 av. J.-C. Selon un communiqué du Ministère des Antiquités égyptien, l’équipe de l’université de Pennsylvanie a mis au jour la tombe du souverain ainsi que des cartouches royaux révélant le nom complet du souverain : Senebkay. Celui-ci ornait son sarcophage et un mur de la tombe dont le plafond était en bois. Cette découverte est inédite.


« Quelques hiéroglyphes de son nom avaient déjà été repérés sur le Papyrus de Turin, un document vieux de plus de 3 000 ans, recensant quelque 300 noms de pharaons » a expliqué le Ministère. Aucune preuve de son existence n’avait été découverte jusqu’ici. A en croire son squelette, le pharaon mesurait pas moins de 1,85 m, selon les spécialistes.


En outre, des vases funéraires destinés à recevoir les organes des corps momifiés ont été mis au jour, mais aucun élément du mobilier funéraire, ce qui indique que la tombe a été pillée durant l’ère pharaonique. La momification du corps a vraisemblablement été, elle aussi, endommagée par les pillards. Selon Ali El-Asfar, chef du département des Antiquités pharaoniques au sein du Ministère, l’étude de la tombe de Senebkay pourrait également révéler que les Hyksôs – un peuple sémite venu du sud de la Syrie actuelle qui a envahi, puis dirigé l’Egypte au XVIIIe siècle av. J.-C. – n’ont pas régné sur la totalité du pays. « La famille royale d’Abydos, qui pourrait avoir été fondée par Senebkay, est d’origine égyptienne et ne s’est pas soumise au pouvoir des Hyksôs », a-t-il indiqué. Au début de janvier, l’Egypte avait annoncé que l’équipe de l’université de Pennsylvanie avait déjà identifié une tombe vieille de 3 800 ans comme étant celle de Sobekhotep Ier, un pharaon de la 13e dynastie (source : AFP/Reuters/Le Monde.fr).

Association des Journalistes du Patrimoine

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