vendredi 31 octobre 2014

Saintes, victime de bagarres "rangées" ? Jean-Philippe Machon interpelle
Manuel Valls, Premier ministre

Dans ce courrier, Jean-Philippe Machon s'inquiète des sous-effectifs dont souffre le commissariat de Saintes, lequel ne peut faire face à une recrudescence des "bagarres rangées". Pour sa part, la mairie a recruté six policiers supplémentaires.
En écrivant au Gouvernement, Jean-Philippe Machon attend de Manuel Valls qu'il puisse apporter une aide qui permettra de protéger les citoyens « dans un contexte de crise sociale forte ».


Mort de Rémi Fraisse,
deuil de la démocratie

Libre expression de Jean-Marie Matagne, président de l'association contre le désarmement nucléaire. Cette intervention a été prononcée mardi 28 octobre lors du rassemblement appelé par la Confédération paysanne devant le Palais de Justice de Saintes, auquel ont participé une centaine de personnes qui se sont ensuite rendues en cortège silencieux à la sous-préfecture. Celle-ci, normalement ouverte, avait fermé ses portes et volets dans la crainte, évidemment infondée, de débordements. Néanmoins, la sous-préfète étant en congé, le secrétaire général a reçu une délégation d’une dizaine de personnes. Il a promis que seraient transmises en haut lieu leurs protestations, revendications et indignations. 

« Aujourd’hui, par une triste et tragique coïncidence, nous sommes réunis ici à la fois pour soutenir l’action nationale de la Confédération paysanne et pour pleurer la mort de Rémi Fraisse, jeune militant écologiste et pacifique, victime "collatérale" d’affrontements violents autour du chantier du barrage de Sivens.
ACDN partage le combat pacifique de la Confédération paysanne pour une alimentation saine, de qualité, accessible à tous, une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé publique, de la santé des paysans comme de leurs conditions de vie et de travail, et même soucieuse du bien-être des animaux d’élevage, car ce n’est pas parce que l’homme est omnivore qu’il doit emprisonner les bêtes dont il consomme le lait et torturer ou faire souffrir inutilement celles dont il consomme la chair, pour autant qu’il reste carnivore.
Nous nous élevons contre la maltraitance des animaux, mais aussi et d’abord contre la maltraitance des animaux humains que nous sommes tous. ACDN partage donc le combat de la Confédération contre la ferme-usine des Mille vaches, véritable camp de concentration ouvert dans la Somme à des fins avant tout mercantiles et capitalistes, et s’insurge contre les brutalités policières et les poursuites judiciaires dont ses militants ont fait et font l’objet. Pour avoir dénoncé ce projet par une action pacifique et symbolique de démontage d’une machine de traite, ils risquent cinq ans de prison et 75 000 €uros d’amende.
L’usine des Mille vaches est, comme l’aéroport de Notre Dame des Landes ou le barrage de Sivens, un de ces grands projets inutiles ou nuisibles poursuivis par des esprits intéressés ou mégalomaniaques aux dépens de l’intérêt général.
En soutenant ces projets, en criminalisant la résistance de leurs opposants, en refusant de recevoir leurs délégués, en ignorant les grévistes de la faim comme ceux de Sivens pendant quelque 50 jours, les pouvoirs publics, qu’ils soient locaux ou nationaux, ne font qu’accroître la violence.
La mort tragique de Rémi Fraisse à 21 ans, "l’homicide volontaire" dont il a été victime, comme disent ses parents, n’est que l’aboutissement du déni de démocratie généralisé dont souffre notre société.
Si ACDN apporte son soutien à toutes ces résistances, c’est qu’elle s’oppose elle-même, depuis près de 20 ans, au plus grand, au plus grave et au plus ancien de tous les "grands projets" imposés par l’Etat à la population, à notre peuple : la force de frappe nucléaire, le plus absurde et le plus criminel de tous ces projets, qui nous a déjà coûté plus de 300 milliards d’Euros, qui pourrait faire un milliard de morts, qui ne sert rigoureusement à rien, même militairement, et qui fait de nous les financeurs, les complices et les possibles victimes de crimes contre l’humanité. Car il faut savoir que, tout en prétendant le contraire, la France est le principal obstacle au désarmement nucléaire.
Mais quelle est cette démocratie qui confie à un seul homme le droit de condamner à mort, sans procès, sans débat, sans appel, des millions de personnes, et le pouvoir d’exécuter lui-même sa sentence dans les minutes qui suivent ? Quel est cet "Etat de droit" qui impose sa loi de terreur et de violence, cette "patrie des droits de l’Homme" qui fait reposer sa défense sur la menace de liquider des millions de personnes ? Nous revendiquons depuis près de vingt ans que le peuple français soit consulté par référendum sur la participation de la France à l’abolition des armes nucléaires. Nous revendiquons aussi la possibilité de recourir à un référendum d’initiative populaire chaque fois qu’un grand projet, ou un traité comme le TAFTA, suscite une large et légitime contestation. A toutes les victimes du déni de justice et de démocratie, nous exprimons notre solidarité.
Nous partageons le chagrin et la révolte des parents de Rémi Fraisse. Pour qu’il ne soit pas mort en vain, poursuivons et amplifions son combat. Un combat non-violent ».

Pour ACDN Jean-Marie Matagne 

jeudi 30 octobre 2014

Le Département de Charente-Mariitme
soutient le dépistage
des cancers du sein et du colon

La Commission permanente du Conseil général s’est réunie jeudi 30 octobre à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, sous la présidence de Dominique Bussereau.

•  DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN 
 Le Département va reconduire les conventions qu’il conclut régulièrement avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), conventions portant délégation de compétence en matière de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal. Le Département est partenaire de la campagne de lutte contre le cancer du sein organisée par l’association Le cancer du sein, parlons-en ! (Octobre rose). Il apporte un soutien financier important à l’association Lucide 17 (185 000€ en 2014), qui coordonne les programmes nationaux de dépistage organisé des cancers du sein et colorectal.


■ AIDE AUX FAMILLES - La convention conclue entre le Département et le Centre hospitalier de Saintonge, en vue de la gestion déléguée du Centre de planification et d’éducation familiale de Saintes, sera également reconduite.

■ SOUTIENS À LA CONCHYLICULTURE - Dans le cadre des dispositifs d’exonération des redevances d’occupation du domaine portuaire départemental mis en place fin 2013 en faveur des ostréiculteurs et en avril 2014 des mytiliculteurs touchés par la surmortalité de leurs huîtres ou moules adultes, des subventions sont attribuées au Syndicat mixte du port de pêche de Chef-de-Baie, à La Rochelle et aux Communes d’Etaules (ports d’Orivol et les Grandes roches) et de Marennes (port de la Cayenne).

■ VOIRIE DÉPARTEMENTALE – L’avant-projet d’aménagement d’un carrefour giratoire sur la RD 750, au droit de l’accès à l’aérodrome Royan-Médis, a été approuvé. Le coût prévisionnel des travaux s’élève à 1,2 M€.
Le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à l’aménagement d’un carrefour giratoire à l’intersection de la RD 106 et de l’avenue de la Repentie, à La Rochelle, a été approuvé. Coût des travaux : 679 107€.

■ AIDE AUX ENTREPRISES – Dans le cadre du Fonds départemental d’aide à l’immobilier d’entreprise (FDAIDE), plusieurs subventions sont accordées pour des constructions, extensions ou acquisitions de bâtiments à Fontcouverte, Périgny, Surgères, Le Château d’Oléron, Dolus d’Oléron et Tesson, et des créations ou extensions de zones d’activités à Tesson, Gémozac, Saint-Aigulin, Montendre et Saint-Julien de l’Escap. Le total des aides votées est 1,174M€.

■ REVITALISATION DES PETITES COMMUNES – Dans le cadre du Fonds départemental, 44 subventions concernant 41 Communes ont été votées. Leur montant total s’élève à 546 543€. Au cours de l’année 2014, ce sont déjà plus de 2,6M€ qui ont été affectés au financement de projets communaux. Les Communes concernées sont: Antezant-la-Chapelle, Arces-sur-Gironde, Beaugeay, Beauvais-sur-Matha, La Benâte, Bouhet, Bussac-Forêt, Cercoux, La Couarde-sur-Mer, Cozes, Cravans, Dampierre-sur-Boutonne, Epargnes, Esnandes, La Flotte, Fontaines d’Ozillac, Le Gué d’Alleré, Les Gonds, La Jarrie, Léoville, Loiré-sur-Nie, Loulay, Luchat, Mirambeau, Montendre, Orignolles, Pommiers-Moulons, Les Portes-en-Ré, Prignac, Puyravault, Rivedoux-Plage, Saint-Ciers-Champagne, Saint-Hippolyte, Saint-Porchaire, Saint-Sauveur d’Aunis, Sainte-Marie-de-Ré, Sainte-Radegonde, Sonnac, Soubise, Villexavier et Voissay.

■ LOGEMENT EN MILIEU RURAL – Des opérations de réfection ou de rénovation de logements communaux sont financées à Dampierre-sur-Boutonne, Port-des-Barques, Saint- Maigrin et Tesson. Le total des subventions s’élève 0 63 677€.

■ ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES – Des subventions sont attribuées aux Communes de Bernay-Saint-Martin, La Croix-Comtesse et Montendre.

■ AIDE AUX ÉCOLES – Plusieurs subventions, pour un montant total de 107 170€, sont votées en faveur des Communes de Cozes, Fontaines d’Ozillac, Le Gua, L’Eguille-sur- Seudre, Mirambeau, Moëze, Montendre, Orignolles, Port d’Envaux, Réaux, Saint-Germain- de-Marencennes, Saint-Sornin, Saint-Vivien et Vénérand, pour financer des travaux dans leurs locaux scolaires.

■ LECTURE PUBLIQUE EN MILIEU RURAL – Une subvention est accordée à la Commune de Saint-Georges-des-Coteaux pour l’acquisition de matériel informatique destiné à sa médiathèque.

■ PATRIMOINE DOCUMENTAIRE HISTORIQUE – Des subventions sont attribuées aux Communes d’Archingeay, Cozes, Léoville, Luchat et Villars-en-Pons pour des opérations de restauration de leurs registres paroissiaux ou d’état civil.

■ POLITIQUE DE L’ÉNERGIE – Des subventions sont accordées aux Communes de Jonzac, Sainte-Radegonde, Orignolles, Mortagne-sur-Gironde et Saint-Martin-de-Ré. Leur montant total s’élève à 54 351€.

 ■ CHENAL DE BROUAGE – Le Département finance le dragage à hauteur de 37,5%, soit une subvention de 11 229€.

■ DÉFENSE CONTRE LA MER – Une subvention, représentant 30% du montant des travaux, est accordée à la Commune de la Brée-les-Bains pour une opération de réensablement de dune.
Par ailleurs, le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à la construction de plusieurs petits ouvrages à La Flotte a été approuvé. Le montant des travaux, réalisés par le Département avec un financement à 50% de la Communauté de Communes de l’île de Ré, s’élève à 308 472€.

■ HORIZON VACANCES JEUNESSE – Dans le cadre du dispositif "Horizon Vacances Jeunesse", plusieurs subventions, d’un montant total de 44 050€, sont accordées à des structures organisatrices Elles ont contribué à financer des séjours de vacances pour 378 enfants.

L'estuaire de la Charente
et l’Arsenal de Rochefort :
vers le label Grand Site de France ?

La session d’automne du Conseil général s’est tenue du 20 au 30 octobre à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, sous la présidence de Dominique Bussereau. 

À l’issue de cette session, la Décision modificative budgétaire (DM3) a été adoptée. Elle s’équilibre à 10,759M€ et se caractérise essentiellement :
• En fonctionnement par l’ajustement des crédits à caractère social en faveur des personnes âgées et des dotations APA (Allocation personnalisée d’autonomie). 

• En investissement par l’inscription de crédits complémentaires dans les domaines de l’assainissement, du programme départemental d’équipement rural et des aides aux Communes (revitalisation, équipement touristique). 
Après l’adoption de cette DM3, le budget principal du Département en 2014 représente 1,022 milliard d’euros.



■ SOUTIEN À LA MYTILICULTURE
Afin de compléter le dispositif déjà initié à l’occasion de ses sessions d’avril et de juin pour soutenir les entreprises mytilicoles touchées par la mortalité de leur production, le Conseil général a validé le principe d’une aide à l’acquisition des supports d’élevage (pieux et cordes), ces investissements devant permettre la relance de l’activité. Une enveloppe de 135 000€ a été votée pour financer cette aide, dont les modalités seront précisées par la Commission permanente. 


■ FILIÈRE AÉRONAUTIQUE
Une participation de 150 000€ a été votée au profit de l’association AEROTEAM Poitou-Charentes qui propose que les entreprises de la filière aéronautique picto-charentaise soient présentes sur un stand commun au Salon du Bourget 2015. La convention prévoit que la Charente-Maritime dispose d’un espace de 225 m2 au sein du stand régional, et que la visibilité de la Charente-Maritime y soit parfaitement assurée. Par ailleurs, un budget de 50 000€ est prévu pour contribuer à la participation des entreprises charentaises-maritimes. 


■ INTERVENTION EN FAVEUR DE LA SOCIÉTÉ NOUVELLE DES ÉTABLISSEMENTS LÉCUILLER À TONNAY-BOUTONNE
À la suite de la mise en liquidation de l’entreprise 
Lécuiller prononcée par le Tribunal de commerce de Saintes, un repreneur projette de créer la Société nouvelle des Ets Lécuiller et de pérenniser l’activité en sauvegardant 27 des 30 emplois actuels.
Le Département a voté le principe d’une avance remboursable de 108 200€, contribuant ainsi, au côté d‘autres partenaires publics, au maintien de l’activité et à la sauvegarde des emplois. 


■ ESTUAIRE DE LA CHARENTE ET ARSENAL DE ROCHEFORT – OPÉRATION GRAND SITE
Le Département est l’un des partenaires de la Communauté d’agglomération Rochefort- Océan (CARO), avec l’Etat, la Région et le Conservatoire du littoral, pour son programme d’actions de l’Opération Grand Site, qui concerne l’estuaire de la Charente et l’Arsenal de Rochefort et vise à obtenir le label Grand Site de France. La contribution du Département concerne la valorisation des sites emblématiques d’intérêt départemental (îles d’Aix et Madame, arsenal) et le soutien aux "déplacements doux".

 ■ PÔLE-NATURE DU PORT DES SALINES
Pour contribuer au financement d’opérations de réhabilitation du pôle-nature du Port des Salines, à Grand-Village-Plage, le Département a voté 3 subventions (2 pour la Communauté de Communes de l’île d’Oléron, 1 pour la Commune du Grand-Village-Plage) représentant 30% du coût de ces opérations.

ACCÈS À FORT-BOYARD 
Afin de procéder rapidement au remplacement de la plate-forme d’accès à Fort-Boyard, et compte tenu du coût estimé des travaux, une autorisation complémentaire d’un montant de 250 000€ a été votée.

■ RESTAURANTS DU CŒUR
Le Département accorde une subvention de 50 000€ à la Communauté de Communes des Vals de Saintonge pour l’acquisition et la réhabilitation, à Asnières-la-Giraud, d’un ensemble immobilier destiné à être loué à l’association départementale Les Restaurants du cœur. Ce bâtiment permettra d’assurer l’approvisionnement des 24 centres départementaux des Restaurants du cœur et d’y créer un chantier d’insertion.

■ AIDES AU LOGEMENT SOCIAL
Le Programme d’intérêt général labellisé Habiter Mieux, conclu entre l’Etat, l’Agence nationale de l’habitat et le Département, est prolongé de 3 ans à compter du 1° janvier 2015. Une enveloppe budgétaire de 800 000€ sera affectée au volet "propriétaires occupants".

■ POLITIQUE DE LA PETITE ENFANCE
Deux "aides à l’ouverture" sont accordées à deux nouvelles Maisons d’assistants maternels :
 "Les apprentis-sages" à Léoville et "Les petits oursons" au Gué d’Alleré.

■ AIDES AUX FAMILLES

Dans le cadre d’une convention avec la Caisse d’allocations familiales (CAF), le Département participe au financement d’actions en faveur des familles et du développement du lien social en Charente-Maritime. Une enveloppe de 400 000€, répartie sur les années 2014 à 2017, est votée en faveur de la CAF.

 ■ L’ASSEMBLÉE DÉPARTEMENTALE A ADOPTÉ DEUX MOTIONS
• La première demande à l’Etat « de prendre des mesures visant à pérenniser les missions des Chambres de commerce et d’industrie ». 
• Selon la deuxième motion, le Département « s’associe aux craintes exprimées par les Présidents des Chambres consulaires charentaises-maritimes » et demandant à l’Etat « de veiller au maintien de ressources suffisantes pour pérenniser leurs actions essentielles au développement économique et social de nos territoires ».

Le classement des meilleures
universités internationales :
En tête les USA
et Oxford en Grande Bretagne
La Chine devant la France à la 46e place

US News et l’agence de presse canadienne Thomson Reuters ont dévoilé leur classement mondial des universités. La première université française n’arrive qu’à la 46ème place. 

Les universités américaines occupent le haut du pavé (Harvard, MIT  - Institut de technologie du Massachusetts - Berkeley et Standford) suivies d’Oxford, la seule européenne du top 5.
En France, l'université Pierre et Marie Curie n’occupe que la 46eme place. Les faibles moyens dont dispose la recherche seraient-ils à l’origine de ces résultats ?
Pour contrer le classement de US News et Thomson Reuters (proche de celui de Shangaï), la Commission européenne a lancé son propre palmarès U-Multirank en mai dernier. Il revendique, dit-on, « des critères plus complets et détaillés ».






• Et les derniers...


 

Système d'alerte sur les zones à risque : tests de raccordement des sirènes

Le Ministère de l'Intérieur (DGSCGC) a initié une démarche de modernisation du système d'alerte et d'information des populations (SAIP) au niveau national afin de mettre en place un véritable système d'alerte sur les zones à risque. Ce système permettra à terme la diffusion d'un signal d'alerte par les autorités, à destination d'une population exposée aux conséquences d'un événement grave.
 l comprend notamment des sirènes ; d'autres moyens sont à l'étude (panneaux à message variable sur les autoroutes, envoi des sms, etc.). Le SAIP prend le relais du système précédent, le Réseau National d'Alerte (RNA) devenu vétuste et inadapté. Il s'inscrit dans une logique de sécurité civile, déployé sur des bassins de risque.
En cas de crise, et selon l'échelle géographique, le maire, le préfet ou le ministre peuvent décider de déclencher les sirènes. 
Ce système a été développé en partenariat avec les communes, premiers acteurs de la sécurité de la population. Il est complémentaire des moyens déjà déployés par les maires et des alertes de la préfecture aux maires et aux médias.
 En Charente-Maritime, la première vague de déploiement concernera 24 sirènes pour 16 communes, sélectionnées par le Ministère de l'Intérieur après proposition du préfet et étude des risques et enjeux locaux de sécurité.
Mercredi 5 novembre à midi, il sera procédé au déclenchement simultané des 19 sirènes (SAIP) déjà installées dans 15 communes (Charron, La Rochelle, La Couarde, Saint Clément des Baleines, Aytré, Chatelaillon Plage, Yves, Fouras, Rochefort, Port des Barques, Saint Trojan les Bains, Saint Georges d'Oléron, St Pierre d'Oléron, la Tremblade et Mortagne sur Gironde). L'émission du signal d'essai comportera un cycle unique d'une minute 41 secondes (plaquette téléchargeable sur le site internet de la préfecture, rubrique sécurité civile).
 Certaines sirènes ont déjà été testées séparément et la nouveauté du test réside dans le déclenchement généralisé de ce nouveau système par les services préfectoraux. L'attention de la population est attirée sur le fait qu'il s'agit bien d'un essai et non d'une alerte réelle.
Les maires des communes citées ont été particulièrement sensibilisés à ces tests, notamment ceux qui ne bénéficiaient pas de sirène jusqu'à présent. S'agissant d'un premier essai généralisé, quelques dysfonctionnements ne sont pas exclus, ils permettront de fiabiliser l'alerte pour l'avenir. Si cet essai est concluant, il sera ensuite reconduit chaque premier mercredi du mois.

Royan : la maternité
de la clinique Pasteur fermera fin 2014.
La polyclinique de Saint-Georges
de Didonne peut-elle reprendre
l'activité d'obstétrique ?

Lettre que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, vient d'adresser à Dominique Bussereau, président du conseil général : 


• Réorganisation de la gendarmerie
des cantons de Montendre
et de Montlieu La Garde

• L'ensemble des personnels réuni sur Montendre 

A compter du 1er novembre 2014, une nouvelle brigade territoriale autonome de gendarmerie sera créée. Cette nouvelle unité couvrira les deux cantons de Montendre et de Montlieu-La-Garde et comptera 16 militaires. Cette décision a été prise à l'issue d'une forte concertation impliquant les acteurs locaux et notamment les municipalités concernées, en tenant compte de la vétusté des locaux de la gendarmerie de Montlieu-La-Garde, qui ne permettaient plus d'accueillir le public dans de bonnes conditions ni de loger les familles des militaires de manière correcte. Il est apparu souhaitable de réunir sur Montendre l'ensemble des personnels de gendarmerie de ces deux implantations, pour offrir ainsi une brigade moderne à ce territoire et continuer à y assurer un service public de qualité. 

La nouvelle brigade de Montendre sera ouverte du lundi au samedi de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h, et les dimanches et jours fériés de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h. De plus, une permanence sera assurée à la mairie de Montlieu-La-Garde, les mercredis après-midis de 14 à 18 heures (sauf en périodes de vacances scolaires). 
La brigade sera joignable au 05 46 49 40 27. 

Par ailleurs, la gendarmerie peut être contactée à toute heure et sept jours sur sept en composant le 17.

mercredi 29 octobre 2014

Balade en bordure
de l'estuaire de la Gironde

En Charente-Maritime, la pointe de Suzac est un endroit particulier entre falaises crayeuses, plages intimes, anciens blockhaus et nature protégée. Un lieu qui flirte avec le ciel, la lumière et les bateaux. Une étape où poser le regard, pour se faire plaisir et s'émerveiller...













Photos Nicole Bertin

Dominique Bussereau
se mobilise pour l'A 831

Aux côtés de Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, de Bruno Retailleau, président du Conseil général de la Vendée, des parlementaires et élus locaux concernés par l’A831, Dominique Bussereau, président du Conseil général de la Charente-Maritime estime qu'il est urgent de lancer la procédure de consultation des entreprises. Il s'en expliquera en conférence de presse vendredi 31 octobre à l'hôtel du Département de la Vendée à La Roche-sur-Yon. Au programme : Point sur l'état d'avancement de ce projet ; expression des élus plus que jamais unis et déterminés autour d'une infrastructure essentielle pour l'avenir de nos territoires. « Malgré les engagements du Premier Ministre pris à la fin de l’été, force est de constater que le dossier de l’A831 est toujours en souffrance. Il est urgent de remettre le cahier des charges de l'A831 aux quatre groupements candidats pour connaître le coût réel de l'ouvrage et pouvoir ainsi faire avancer le projet » estime Dominique Bussereau.
Ce rendez-vous sera placé sous le signe de la mobilisation. Des solutions de covoiturage La Rochelle/La Roche-sur-Yon peuvent s'organiser.

Réflexion sur les événements tragiques
du barrage de Sivens

• Libre expression

Drôle d'époque ! Le temps du progrès est mort. Le ciel va nous tomber sur la tête parce que la nature est bonne et que l'homme incarne le mal.
Les théories naturalistes d'avant-guerre d'un Charles Maurras s'incarnent à nouveau chez les Verts. Alors, on se mobilise contre la création d'un aéroport, pour la fermeture des centrales nucléaires, contre les éoliennes, contre l'extension des voies ferrées, des autoroutes, des automobiles, des fermes, des retenues d'eau, contre l'irrigation, contre l'agriculture productiviste : la mobilisation, c'est la guerre ! Il faut occuper le terrain, arrêter les chantiers, détruire les cultures, désobéir aux lois iniques qui ignorent celles de la nature. C'est urgent parce qu'on lutte contre la fin du monde, contre une nouvelle extinction.
Les derniers dinosaures défendent leur planète et cette guerre fait des victimes parce que les ploutocrates - comme disait Maurras - se défendent bec et ongles. Ils veulent produire des bagnoles, de l'électricité, des avions, des tas de choses qui ne servent à rien qu'à faire du profit, le numérique, le téléphone portable, la malbouffe qu'on cuit au micro-ondes et ils font des lois pour protéger leur modèle économique intenable. Alors, il faut braver la loi pour imposer celle de la nature, désobéir, affronter les forces de l'ordre et ça se termine une nuit, à deux heures du matin, par la mort d'un jeune homme qui livrait un dernier combat pour reprendre aux gardes mobiles le contrôle d'un terrain déboisé.
La République s'épouvante. C'est fragile après tout un homme et tellement fragile le destin…

Xavier de Roux

mardi 28 octobre 2014

Aymeric Maini, le petit nouveau
du blues français est Rochelais !

"Stupéfiant", "maîtrise hors pair", "pépite" : les louages pleuvent sur le petit nouveau du blues français qui est Rochelais ! Après le Stereolux de Nantes et le festival Cognac Blues Passion cet été, Aymeric Maini jouera pour la première fois à domicile le 6 novembre prochain. 

A même pas trente ans, le jeune musicien auteur compositeur fait parler de lui. A l'affiche cet été du Cognac Blues Passion, Aymeric Maini n'hésite pas à faire le grand écart, entre reprises acoustiques éclectiques ("Fever" de Ray Charles et "Crazy in Love" de Beyoncé !) et compositions personnelles dans lesquelles il imprime sa patte.
Biberonné aux Stevie Ray Vaughan, Ben Harper et autres Ray Charles, le crooner à la voix chaude et envoûtante distille un blues mâtiné de soul et de jazz avec une maturité artistique étonnante.
A découvrir d'urgence jeudi 6 novembre à 21 h à l'Azile Café-Théâtre et Cie (29 rue Debussy à La Rochelle).


• « Attention, talent » : A 29 ans, ce jeune artiste originaire de La Rochelle installé à Nantes depuis quelques années, a croisé sur son chemin les membres des groupes Dtwice, Hocus Pocus et C2C et se lance dans l’aventure solo en 2013. Fort d’une solide expérience scénique, Aymeric nous offre un répertoire au croisement de la soul, du blues et du jazz. Armé de sa voix chaude, le guitariste navigue entre acoustique et Weissenborn, nous transportant aux confins de la musique noire américaine où plane une enivrante chaleur rappelant les crooners des années 50.

•  Pour réserver : 05 46 00 19 19 ou www.lazile.org

Ecole des Chartes :
cours inaugural de Christophe Gauthier

Christophe Gauthier, qui succède à Mme Élisabeth Parinet à la chaire d'histoire de l'édition et des médias à l'époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles), donnera son cours inaugural intitulé « Faire l’histoire des industries culturelles  au temps de leur dématérialisation » mardi 4 novembre à 17 heures à l'École, au 65 rue de Richelieu, 75002 Paris (salle Léopold-Delisle). 

La chaire d’histoire de l’édition et des médias à l’époque contemporaine procède d’une tradition bien établie à l’École nationale des chartes. Ses enseignements y associent désormais non seulement l’histoire du livre, mais aussi celle de la presse et des médias sous toutes leurs formes, ainsi que l’histoire de la photographie et du cinéma, en somme la plus grande part des industries culturelles des deux derniers siècles.
Au moment où triomphe non point tant le numérique que la dématérialisation des supports, l’histoire de ces objets culturels, qui sont aussi des biens de consommation, se trouve investie d’enjeux convergents. En premier lieu, le terme d’industries culturelles est bien un dénominateur commun qui tend à inscrire dans un processus d’industrialisation et de massification des agents (inventeurs, fabricants, producteurs), des objets et des usages, dont la photographie, le journal, le roman et le cinéma sont à l’orée du XXe siècle partie prenante.
Cent ans plus tard, la disparition progressive du support – ou plutôt sa contingence – affecte l’ensemble des objets qui dominent le champ des industries culturelles. Alors que le siècle précédent avait vu triompher la représentation publique et le spectacle de masse, cet effacement a pour corrélat la dissémination des écrans, une proximité nouvelle avec des images désormais omniprésentes et inscrites dans un environnement domestique qui révolutionne les pratiques culturelles et leur appréhension.
Enfin, la dématérialisation des industries culturelles pose la question de leur collecte et de leur conservation ; elle contribue à l’édification de nouveaux objets patrimoniaux qui, par contrecoup, interrogent la notion même de patrimoine. 


•  Archiviste paléographe (promotion 1997), Christophe Gauthier a poursuivi sa formation à l’École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB). Conservateur à la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales, puis au département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, il a été nommé conservateur de la Cinémathèque de Toulouse en 2006. Avant d’être élu directeur d’études à l’École nationale des chartes, Christophe Gauthier a dirigé pendant deux ans le département de l’audiovisuel de la BnF. Il a soutenu en 2007 un doctorat d’histoire, sous la direction de Pascal Ory, intitulé "Une composition française. La mémoire du cinéma en France des origines à la Seconde Guerre mondiale".

Corinne Imbert : « Manuel Valls propose
une réforme contraire à la justice
et à l’égalité des territoires »

• Communiqué :

Lors de la déclaration du Gouvernement au Sénat concernant la réforme territoriale, Manuel Valls, Premier ministre, a été peu convaincant. Sous couvert de réformisme et de modernisme, le Premier ministre poursuit le détricotage incessant des territoires qu’il avait déjà amorcé en tant que Ministre de l’intérieur, et ce au détriment de la proximité des services publics et de la représentativité des territoires ruraux, les grands oubliés de cette réforme.
Bien que la nécessité d’organiser les compétences et les interactions entre les différentes strates des collectivités françaises avec davantage de pragmatisme et d’efficience soit indiscutable, les méthodes et les solutions proposées par le Gouvernement sont totalement inadaptées. Il n’est pas concevable de faire la part belle aux grands regroupements soit intercommunaux, soit régionaux, dans une relation unilatérale, reléguant ainsi les départements et les communes au rôle de simples scriptes du pouvoir local, sans moyens, ni leviers d’investissements.
Les grandes régions « stratèges » auront le bon rôle sur les départements, chargés quant à eux de régler les affaires sociales et l’aide aux plus démunis. N’est-il pourtant pas plus pertinent de soutenir également le développement économique à échelle humaine et de proximité, ainsi que des domaines tels le tourisme, ou encore la voierie afin de porter une action cohérente et entière?
En parlant de « nouvelles opportunités » pour les élus locaux, le Premier ministre a confirmé à demi mot l’extinction programmée des départements en 2020.
C’est inacceptable à quelques mois seulement du scrutin renouvelant les assemblées départementales. Comment concevoir une action politique et la mise en place de politiques publiques tout en ne sachant ni quelles compétences ces institutions auront à gérer, ni même de quelle pérennité les départements disposeront. Manuel Valls n’a pas rassuré les élus locaux et cette réforme est contraire à la justice et à l’égalité des territoires.

 Corinne Imbert
sénatrice-maire de Beauvais-sur-Matha 
Vice-présidente du département de la Charente-Maritime

Mort de Rémi Fraisse :
De la sueur, du sang, des larmes…
et la recherche de la vérité

Il avait 21 ans. En partageant cette nature qui l’entourait, en la faisant découvrir, Rémi Fraisse montrait son amour pour l’environnement. Sa façon à lui de dire « arrêtez de tout gâcher, de violer les paysages et de les agresser quand ce n’est pas nécessaire ». Comme lui, nous avons tous été un jour indignés devant la déforestation et les pollutions au nom du profit.
Dimanche dernier, Rémi s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Sa mort est tombée comme un couperet, inattendue, à peine croyable. Il est venu parce que la cause lui semblait juste et qu’il était solidaire des voix qui s’insurgent contre le barrage de Sivens. Et pour cause, cette construction pourrait avoir des conséquence sur le milieu ambiant.

La disparition brutale de Rémi doit nous faire réfléchir. La présence des forces de l’ordre était-elle nécessaire pour assurer la paix publique lors du rassemblement sur le site ? Le président du Conseil général, maître d’ouvrage du projet, a-t-il demandé au préfet de les faire intervenir ? Quelle a été l’attitude des manifestants ? Y a-t-il eu des violences et que s’est-il passé réellement dans la nuit ? Quelle est l'origine de la plaie importante qui apparaît en haut du dos de Remi Fraisse ? Autant de questions qui se posent, mais n’expliquent pas le silence prolongé du Ministre de l’intérieur et l’indifférence apparente du Président de la République.
En effet, est-il « normal » que deux jours après le décès, François Hollande appelle enfin le père de la victime alors que dans n’importe quelle famille frappée par un tel drame, la main tendue est spontanée tant la douleur des proches est grande ? Nous vivons dans une drôle de France qui a oublié la plus élémentaire des éducations.
Rémi est mort d'une « explosion » selon l'enquête. Il convient aujourd’hui d’en établir les causes exactes en dehors de toute polémique politicienne… même si les réactions de Cécile Duflot, de Noël Mamère ou encore de José Bové sont légitimes.

Il est habituel que des bandes de casseurs se mêlent aux manifestations pacifiques. Celle de dimanche n’a pas échappé à cette malheureuse règle. François Hollande a déclaré qu’il veillerait personnellement à rechercher la cause du dramatique accident. Nous attendons la suite, sinon la réponse viendra-t-elle du Canard Enchaîné qui, une fois encore, dévoilera les dessous de l’affaire dans ses dossiers ?
 Rémi mérite la vérité parce qu’on ne meurt pas à 21 ans, même s’il arrive parfois aux gens de cet âge « de ne pas être sérieux » comme l’écrivait Arthur Rimbaud.

dimanche 26 octobre 2014

Prison pour les trafiquants de drogue
de Haute Saintonge

5 ans d’emprisonnement pour Daniel Brillet 

Dernièrement, le Tribunal de Grade Instance de Saintes, présidé par Olivier Lalande, a jugé vingt prévenus impliqués dans des trafics de drogue sur le sud de la Charente-Maritime. Soit une saisie de 6 kg d’héroïne, 220 grammes de cocaïne et du cannabis pour une valeur marchande de 283000 euros. Les enquêteurs ont pu remonter cette filière grâce au coup de fil anonyme d’une personne qui s’inquiétait pour un proche habitant la région de Pons.
Depuis plusieurs années, les trafics concernant l’héroïne, cette drogue dure, se sont intensifiés. Les dealers ciblent des victimes de plus en plus jeunes : les peines infligées à ce réseau s’expliquent parfaitement par l’importance de ces trafics qui se développent en milieu rural.
 La consommation régulière de l’héroïne entraîne une très forte dépendance. Outre le fait qu’elle peut anéantir les familles, le consommateur ressent des troubles physiques douloureux qui l’entraînent à commettre des actes violents (ou à se prostituer) pour financer ses « doses ».

• Pour acquisition, détention, transport et vente de stupéfiants en récidive, Daniel Brillet, défendu par Me Pauline Goumain du barreau de Saintes, a été condamné à 5 ans de prison ferme. Pour acquisition, détention, transport et vente de drogue, ont condamnés Nicolas Engheben (en récidive), défendu par Me Takhedmit du barreau de Poitiers, à deux ans de prison ; Sébastien Arnoux, défendu par Me Amira Melliti du barreau de Saintes, à 18 mois d’emprisonnement dont huit avec sursis ; Stéphane Bertrand, défendu par Me Sylvie Haguenier du barreau de Saintes, à 3 ans d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis ; David Chartrain, défendu par Me Olivier Geoffroy du barreau de Saintes, à 2 ans de prison dont 6 mois de sursis ; Virginie Ciesiolka, défendue par Me Thomas Bridoux du barreau de Saintes, à six mois de prison avec sursis ; Magali Clairvoyant (en récidive) défendue par Me Valérie Giuge du barreau de Saintes, à 3 ans de prison ; Sébastien Dautremay (en récidive), défendu par Me Maeva Biteau, à trois ans de prison ; Cédric Gobin (trafic sur Saintes), défendu par Me Emmanuel Araguas du barreau de Saintes, à 2 ans de prison dont 6 mois avec sursis ; Mathias Guédon (en récidive), défendu par Me Olivier Geoffroy du barreau de Saintes, à trois ans de prison ; Nassim Kechad, défendu par Me Hugues Vigier du barreau de Rouen, à deux ans de prison ; Maryse Lamotte, défendue par Me Stéphanie Fruchard Laurent du barreau de Saintes, à 18 mois de prison dont un an avec sursis ; Christophe Lucas, défendu par Me Amira Melliti du barreau de Saintes, à 2 ans de prison dont 1 an de sursis ; Julien Mabire (en récidive) en liberté sous contrôle judiciaire depuis le 4 juin dernier, défendu par Me Elsa Larrue, à 4 ans de prison ; Jackson Patusso (acquisition, détention, transport et vente de drogue sur Jonzac), défendu par Me Francesca Satta du barreau de Saintes, à un an de prison ; Jean Christophe Poignie (en récidive) à 2 ans de prison dont 1 avec sursis ; Gaétan Ragot (en récidive) à 2 ans de prison dont 1 avec sursis ; Yves Sambor, défendu par Me Stéphanie Fruchard Laurent, à six mois de prison avec sursis ; Henry Soullier (en récidive), défendu par Me Amira Melliti à 1 an de prison et Thomas Vinot (récidive) à 18 mois de prison avec sursis.

Et si on faisait des expériences ?...

La Communauté des Communes de Haute-Saintonge propose par le biais de la médiathèque intercommunautaire des ateliers de sensibilisation aux Sciences pendant les vacances dans les bibliothèques de la Haute-Saintonge en partenariat  avec l'Espace Mendès France de Poitiers, institution  reconnue pour la diffusion de la culture scientifique sur toute la région. 

Les « Ateliers Scientifiques de Haute-Saintonge » vous donnent trois opportunités le mercredi 29 octobre prochain : l'atelier  « chimie amusante » se déroulera à Montendre à 9 h 30 est accessible à partir de 8 ans suivi d'une séance à Marignac à 14 h 30, enfin l'atelier « la constellation en 3D » est ouvert à St-Genis-de-Saintonge à 16h30 à partir de 11 ans.

On va bien s'amuser !
Depuis 2011, plusieurs animations sur le territoire ont permis un accès à la culture scientifique en associant les livres des médiathèques et les manipulations scientifiques.
Les « Ateliers Scientifiques de Haute-Saintonge » vont permettent de rentrer dans la peau d'un laborantin, d'expliquer les symboles et des réactions chimiques ou bien de créer des illusions d'optique en découvrant le fonctionnement de l'œil ou encore de reconstituer une constellation en volume.
Avec l'atelier «  la chimie amusante », les enfants entrent dans la peau d'un chimiste, ils peuvent alors se familiariser avec les symboles figurant sur les produits chimiques et les précautions que leur utilisation implique. Ils découvrent les outils spécifiques de la chimie au cours d'expériences ludiques qui leur permettront de comprendre ce qu'est une réaction chimique.
Avec «  la constellation en 3D », les participants reconstituent une constellation en volume à partir d'une fiche descriptive, localisent l'étoile sur une carte céleste. Ils peignent les étoiles en fonction de la température de chacune.
Suite au succès des ateliers qui ont eu lieu le mercredi 22 octobre dans les médiathèques sises à Montlieu-la-Garde et à Jonzac, nous vous invitons à vous inscrire gratuitement à ces animations qui allient jeux et apprentissage et découvrir le choix de livres dans les bibliothèques !  Il reste des places pour Les P'tits Scientifiques de Haute-Saintonge qui s'inscrivent dans les bibliothèques participantes dont voici les coordonnées :

• Contact pour les renseignements :
 Montendre 05 46 04 27 18 ; 
Marignac 05 46 98 35 44
 ; St Genis-de-Saintonge 05 46 49 85 53

Saintes : Faire vivre la démocratie
de mon association


Vous êtes bénévole ou salarié dans une association ?
Vous êtes curieux-se des pratiques de démocratie et d'éducation populaire ? Arc-en-Ciel Théâtre vous propose de partager vos connaissances et vos questions, lors d'une session de formation gratuite, qui s'articulera autour d'échanges d'expériences et de mises en pratique, les 5 et 6 décembre prochains : "Faire vivre la démocratie dans mon association"
Programme :
•  Vendredi 17 h : Accueil des participants et présentation de la formation 17 h 30-19 h 15 : Conférence populaire « Les salariés ont-ils plus de pouvoir que les bénévoles ? » La conférence populaire est une conférence sans conférencier. Elle permet aux participants de s'interroger collectivement sur une question donnée en plusieurs étapes. L'objectif est de mettre nos intelligences toutes ensemble afin de couvrir les savoirs et points de vue sur un thème donné. Elle se déroule de manière conviviale, autour d'un verre, d'un café. 20 h 30-22 h : Atelier de production
À partir des savoirs échangés dans la conférence populaire, les participants illustrent de manière concrète les situations problématiques vécues par les participants.
•  Samedi 9 h 30–12 h : Atelier citoyen À partir des situations illustrées dans les ateliers de production, les participants débattent au moyen du théâtre-forum, cherchant les alternatives concrètes de changement possible, étudiant leurs conséquences.
14 h - 16 h 30 : Diagnostic
À partir de l'atelier citoyen, les participants rédigent collectivement les apprentissages consécutifs aux échanges. Puis dressent la liste des engagements individuels concrets qu'ils pensent pouvoir prendre dans leur quotidien pour mettre en place du changement dans leur structure.
16 h 30 - 17 h : Bilan
La session se termine par un bilan « à chaud » et la distribution d'un questionnaire pour un bilan « à froid ». Quinze jours après leur participation, les participants reçoivent le compte-rendu de la session de formation.
 Inscriptions actpca@orange.fr / 05 46 91 98 79. Attention places limitées

Maître Brochard de Foncouverte
expose à Saintes

Une exposition bien sympathique à la Boutique des Arts de Saintes, place Blair, qui permet de découvrir le magasin. Ambiance picturale bien conviviale comme il se doit, où l'humour trône dans le bac de térébenthine ! Dominique Brochard se fera un plaisir de vous accueillir et de vous présenter ses dernières créations. Du mardi au samedi jusqu'au 7 novembre.

Quinzaine du Documentaire
organisée à la médiathèque de Saintes

Demandez le programme !

• Mercredi 29 octobre, 18h30. Médiathèque François-Mitterrand, salle des Jacobins. 
Projection du film "Fanfaron, Fanfaron", réalisé par Corneliu Gheorghita. (Documentaire | 52 minutes | 2007) Sur inscription. Nombre de places limité.
- Résumé du film : En Roumanie, sous le régime communiste, les fanfares des paysans participaient aux manifestations organisées dans les villes. C’est à cette époque que les fanfares connurent leurs heures de gloire. Avec la désindustrialisation, le retour des travailleurs dans leurs pauvres villages à la campagne, cette musique, jouée dans les mariages, les baptêmes, les enterrements, est la seule chose qui leur reste : Elle est leur fierté. Ce mélange unique de tradition roumaine, de musique militaire, de fanfare autrichienne et de rythmes orientaux (turcs, tziganes), survit dans cette région, frontière entre l'Asie et l'Europe, qu'est la Moldavie. Une musique à l’image de sa population, pleine de vie, empreinte de nostalgie et tellement plurielle. Ce film a obtenu la médaille de bronze au Park City Music Film Festival - Salt Lake City (USA) janvier 2008
- Corneliu Gheorghita : Professeur à l'Université de Toulouse depuis 1991, Corneliu Gheorghita détient la double nationalité, roumaine et française. Il a réalisé huit courts métrages de fiction et écrit les scénarios de plusieurs longs inédits en France. Depuis 1998, il travaille à la réalisation de plusieurs films documentaires en Roumanie, ainsi que des films expérimentaux. Filmographie : « Dis Joe » - adaptation d’après Samuel Beckett – fiction 26min – 2001 ; « Adieu à l’Amour » - adaptation d’après Samuel Beckett – fiction 56 min – 2002 ; « Mascarades » - documentaire 52 min – 2003 ; « L’Epave » - expérimental 15 min – 2004 ; « Le jour commence la nuit » - documentaire 26 min - 2005 ; « Fanfaron Fanfaron » - documentaire 52 min – 2007 ; « Europolis » - fiction – 1 h 40 min – 2010


• Samedi 8 novembre, 16 h, médiathèque François-Mitterrand, salle des Jacobins. 
 - « Du réel à l’imaginaire poétique : docu fictions » : projection des films réalisés dans le cadre d’ateliers de création vidéo animés par Nicolas Emard et l’Espace Culture Multimédia de la médiathèque municipale. En lien avec la thématique de la « Quinzaine » (Les Balkans), chaque film réalisé par les participants à l’atelier de création part d’un événement historique majeur : l’attentat de Sarajevo ou l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914. Ces films, mêlant images de faits réels et images de fiction, conduiront le spectateur vers un ailleurs poétique - Projection du film « Zabrdje, un village sans femme » (Village Without Women), réalisé par Srdjan Sarenac. (Documentaire | France-Croatie | 2010) Sur inscription. Nombre de places limité.
-  Résumé du film : Les frères Jankovic sont les seuls à avoir résisté à l'exode rural, ils vivent au sud-ouest de la Serbie, en haut d'une montagne et à 4 kilomètres de la route la plus proche, dans un village sans femmes de Zabrdje. Dragan, Zoran et Rodojub, avec leur voisin, Velimir, représentent à eux seuls la population entière de ce qui était auparavant une communauté rurale vivante. Ils vivent dans de rudes conditions. Pas de canalisations, pas de routes, ni même l'empreinte d'une touche féminine. Sans même parler du fait que les trois frères partagent toujours la même chambre. Zoran le frère aîné, rêve de se marier avec une femme qui se pliera à la vie de Zabrdje. Malgré ses efforts, il n'a pas réussi à convaincre une femme serbe de les rejoindre dans le village. Danko, l'ami de Zoran a réussi à trouver une magnifique femme en passant la frontière de l'Albanie. Zoran voit que cette relation, qui semblait improbable, se transforme en véritable histoire d'amour et décide de faire de même. Pour Zoran, l'Albanie est le seul endroit pour trouver une fiancée. Rodoljub, le plus jeune des frères, s'oppose systématiquement à la venue d'une femme albanaise dans leur maison. Les blessures de la guerre du Kosovo toujours présentes, Serbes et les Albanais sont loin d'êtres guéris. Zoran a l'occasion de tendre le rameau d'olivier "à l'ennemi". Zoran va t-il réussir ? Peut-il accomplir son rêve et redonner espoir dans son village ?
- Srdjan Sarenac : Réalisateur primé, scénariste et producteur, Srdjan Sarenac a multiplié les expériences depuis 9 ans en Serbie, Croatie, Bosnie, aux Pays-Bas et en France. Il a travaillé sur des films courts, des documentaires, des divertissements, des séries documentaires et des publicités. Srdjan Sarenac a étudié à l’Académie des arts dramatiques de Belgrade, en Serbie en 2000. Filmographie: « Un cadeau pour Sanja » (2003); « How was made Bosnian Top lists of Surrealists » (2004); « Selma », ballade musicale écrite par Goran Bregovic (2005). Comme producteur, Srdjan Sarenac, a coproduit une petite fiction « I Do not dream in German » (Je ne rêve pas en allemand), de Ivana Lalovic, arrivée première dans la sélection Corto Cortissimo du 65ème festival du film de Venise, Italie.

samedi 25 octobre 2014

A partir du 28 octobre,
le château de Versailles
présente ses trésors

Chefs-d’œuvre du mobilier de 1650 à 1789 : 
Pour beaucoup, du jamais vu



Le château de Versailles présente les chefs-d’oeuvre du mobilier de 1650 à 1789, comme autant d’exemples emblématiques de la richesse créative de cette époque. Portant sur le génie d’hier un regard d’aujourd’hui, elle met en relief le caractère novateur et précurseur du mobilier XVIIIe en matière de formes, de techniques, de décors et de matériaux. Aucune exposition sur ce mobilier exceptionnel n’a été réalisée depuis 1955. Une centaine de chefs-d’oeuvre de mobilier issus des collections des plus riches amateurs d’art de l’époque - la famille royale et son entourage, l’aristocratie, les financiers - témoigne de la révolution que le XVIIIe siècle a opéré dans l’histoire du meuble.


Tous les grands noms de la création d’alors sont représentés : André-Charles Boulle, Antoine-Robert Gaudreaus, Charles Cressent, Bernard II Vanrisenburgh, Jean-François Oeben, Jean-Henri Riesener et George Jacob. Des meubles non connus de collections privées sont présentés pour la première fois au public à côté de pièces majeures provenant des collections du château de Versailles, du musée du Louvre, du musée des Arts décoratifs, du château de Fontainebleau, mais également du Getty Muséum.






Avis aux acquéreurs :
L'un des chapeaux de Napoléon
mis en vente

Pièce mythique pour tout collectionneur de l’épopée napoléonienne, le chapeau de l’Empereur est celui qui a marqué sa silhouette sur les champs de bataille. Il ne s’en est pas vendu en salle des ventes depuis plus de 40 ans. 

Avis aux amateurs...
L’exemplaire du musée napoléonien, à la vente à la mi novembre, provient de Joseph Giraud, vétérinaire des écuries impériales de la maison de l’Empereur. Ce couvre-chef qui a accompagné l’Empereur durant de nombreuses années, demeure, dans l’esprit collectif, comme un des symboles les plus représentatifs du grand homme. Adopté par Bonaparte dès le Consulat, il le suivra durant toute sa carrière militaire et deviendra un des objets les plus mythiques de la période napoléonienne. Porté « en bataille », c’est-à-dire, les ailes parallèles aux épaules, par le futur Empereur - qui se démarquera ainsi des officiers qui le portaient « en colonne » et donc les ailes perpendiculairement à elles - il contribuera, en forgeant la silhouette caractéristique de Napoléon, à le faire entrer dans la légende.

Les amateurs et collectionneurs pourront découvrir ce chapeau dans le cadre de la vente de la collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco organisée les 15 et 16 novembre 2014 par les Maisons de ventes Osenat et Binoche et Giquello.

120 chapeaux usés pendant les 15 ans de l’Empire 

 Ce chapeau a été récupéré par Giraud, alors vétérinaire des écuries de la Maison de l’Empereur. Présenté en 1895 par Germain BAPST, d’après la tradition familiale, comme étant récupéré à Marengo, le chapeau correspond aux chapeaux utilisés par l’Empereur durant l’Empire (bien qu’il ait commencé à porter son chapeau, sans galon à partir du Consulat). Ce n’est qu’à partir de 1800 que Bonaparte prendra l’habitude de coiffer son chapeau dit « à la française », toujours du même modèle. Pendant les 15 ans de l’Empire, il en usa environ 120 fabriqués pour la plupart par Poupart et Cie « Chapelier, costumier et passementier de l’Empereur et des Princes » dont le magasin se trouvait au Palais du Tribunal, actuel Palais Royal. A partir de 1813, l’Empereur commanda ses chapeaux à Maneglier, rue de Richelieu. Napoléon avait constamment douze chapeaux en service, chacun d’eux devant durer trois ans, étant renouvelés à raison de quatre par an. Comme il n’aimait pas les chapeaux neufs, il les faisait briser par Constant. Les chapeaux coûtaient 60 francs.


Plus de 1.000 lots à la vente

D’autres œuvres sont présentées dont le berceau offert par l’Empereur à sa fille adoptive Stéphanie de Beauharnais (250 000/300 000 €), les chaussons de baptême du Roi de Rome (60 000/80 000 €), une épée d’apparat recouverte de diamants (600 000/800 000 €) ou d’autres objets insolites comme la chemise de l’Empereur, un fragment de jarretière de Marie-Louise, un dessin inédit de Joséphine, la timbale provenant de la berline de Waterloo ou encore le couteau de cuisine d’un jeune homme nommé Frédéric Staps qui souhaitait mettre fin aux jours de l’Empereur en 1809, au total plus de 1.000 lots.

Association des journalistes du patrimoine

« 1000 Vaches » :
Solidarité avec la Confédération paysanne.

Le projet de « ferme industrielle » de 1000 vaches laitières, porté par l’entreprise de BTP Ramery au nord d’Abbeville dans la Somme, est le symbole d’une agro-industrie productiviste désastreuse pour l'homme et son environnement.
EELV Saintonge Cognaçais soutient qu’un autre modèle agricole est possible : élevage en prairies, circuits courts, agriculture biologique, meilleure utilisation des terres agricoles. L’avenir de la filière passe par l’équilibre entre un meilleur traitement des animaux, une meilleure qualité de l’alimentation, des meilleures conditions environnementales et de meilleurs revenus pour les agriculteurs. La lutte contre le projet funeste de ferme des « 1 000 vaches » est citoyenne : elle engage les citoyens, mais aussi les générations futures.
EELV Saintonge Cognaçais appelle militants et sympathisants à répondre à l'appel de la Confédération paysanne de la Charente-Maritime le mardi 28 novembre 2014 devant le tribunal de Saintes, à partir de 10 h 30 afin de dénoncer cette fuite en avant productiviste mais aussi à défendre la liberté syndicale.

Stéphane Trifiletti, Porte-parole régional EELV Poitou Charentes, porte-parole du groupe local EELV Saintonge Cognaçais ; Laurence Marcillaud Conseillère Régionale EELV ; Vivienne Breuil, secrétaire du Groupe Local EELV Saintonge Cognaçais.

jeudi 23 octobre 2014

Université de La Rochelle :
un nouveau directeur à l'IAE La Rochelle

Thierry Poulain-Rehm, professeur des universités, a été élu directeur de l’IAE La Rochelle et a pris ses fonctions lundi 13 octobre.


Élu par le personnel administratif et pédagogique de l’IAE La Rochelle, École universitaire de management, Thierry Poulain-Rehm a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions par le Conseil de l’IAE lundi 13 octobre 2014. Il succède à Isabelle Sueur, maître de conférences en Sciences de gestion et administrateur provisoire jusqu’en septembre 2014.
Thierry Poulain-Rehm est docteur en Sciences de gestion, habilité à diriger des recherches et agrégé de l’enseignement supérieur. Il est par ailleurs licencié en droit et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux.
Directeur du Pôle universitaire de Bordeaux en 2006-2007 et directeur de l’IUP Commerce de l’Université Montesquieu-Bordeaux IV de 2005 à 2012, Thierry Poulain-Rehm conduira les nouveaux projets et les nouvelles orientations de l’IAE La Rochelle.

Le mot du directeur : 
de nouvelles perspectives au service de l’excellence 

« Avec un environnement de travail d’une qualité exceptionnelle, un corps professoral de haut niveau, un facteur humain pleinement valorisé, l’IAE de La Rochelle vise l’excellence dans l’enseignement et la recherche en sciences de gestion au sein de l’Université de La Rochelle. Assurer la pleine réussite de nos étudiants, notamment en développant les formations en alternance, renforcer les partenariats entre l’IAE et les entreprises, afin de faciliter la recherche de stages et l’insertion professionnelle de nos diplômés, accroître le rayonnement à l’international de notre Institut, tels sont quelques-uns des principes qui fondent et orientent notre action. » 

• A propos de l’IAE La Rochelle 
L’IAE La Rochelle est l’École universitaire de management de l’Université de La Rochelle. Elle participe au développement de la recherche et de la formation supérieure en gestion, en proposant des diplômes en management, dont une licence en gestion et cinq spécialités de masters en formation initiale et continue.
Membre du réseau IAE France depuis 2013, l’école universitaire, comptant plus de 900 étudiants, crée la différence en alliant excellence académique et professionnalisation. L’IAE La Rochelle offre également un programme de doctorat en sciences de gestion, par l’intermédiaire de son centre de recherche CEREGE et de son équipe locale CEREGE LR-MOS, contribuant ainsi à la formation d’enseignants-chercheurs et de cadres de haut niveau.


Le Crédit Agricole de Saintes
vire deux sociétaires,
Richard Baron et Lucien Normandin

Depuis qu'ils ont entrepris un véritable combat pour le maintien du siège du Crédit agricole à Saintes, Richard Baron et Lucien Normandin, responsables de l'Aremut, ne sont pas en odeur de sainteté auprès de la banque verte. On les accuse d'entretenir une agitation disproportionnée autour du déménagement sur le site de Lagord (qui concerne tout de même 270 salariés).
Récemment, les deux hommes, qui sont sociétaires de la Caisse de Saintes, ont reçu un courrier de la direction les avisant de venir s'expliquer. Le résultat ? Les administrateurs ont prononcé leur exclusion pure et simple. Evidemment, les intéressés sont stupéfaits. « M. Tercinier ne craint pas d'entrer dans l'histoire centenaire du Crédit Agricole ! Une telle décision porte un nouveau coup à l'image de marque de l'entreprise. Elle s'apparente à un suicide. Il serait temps d'arrêter le gâchis ». Côté Crédit Agricole, on estime que la position des dirigeants est parfaitement compréhensible.
Affaire à suivre...

Lettre reçue par Lucien Normandin
Lucien Normandin et Richard Baron seront remboursés de leurs parts sociales de caisse locale "sans pénalité"
• Au sujet du départ du Crédit Agricole de Saintes à Lagord

Voici ce qu'a déclaré Dominique Bussereau, président du Conseil général lundi dernier à La Rochelle : « le départ du Crédit Agricole de Saintes est un scandale. Il découle des convenances personnelles d’un certain nombre de dirigeants. Nous devons combattre cette décision et étudierons les documents du permis de construire avec attention. Il ne devra pas y manquer une virgule ».

mercredi 22 octobre 2014

Ré : la fin d’une île paradisiaque ?

L’île chère au cœur des Parisiens a un ennemi visible. L’envahisseur s’appelle algues vertes, comme en Bretagne. Le maire de La Flotte, Léon Gendre, tire la sonnette d’alarme. 


Les algues vertes s'invitent sur la plage de la Flotte en Ré
« C’est la première fois que nous avons autant d’algues vertes sur la plage de l’Arnailrault » constatent les habitants de la Flotte en Ré. Le maire, Léon Gendre, montre des photos qui se passent de commentaires : depuis avril dernier, les services techniques enlèvent régulièrement cette « verdure » qui se prélasse sur le sable. Cette semaine encore.

La Flotte n’est pas la seule commune concernée dans l’Ile de Ré par cet intrus. A Saint-Martin de Ré, Gilbert Andrieu dresse le même constat : « sur la plage de Vert Clos, j’ai remarqué d’année en année l’accumulation de ces algues qui pourrissent calmement à l’abri des remparts. J’ai aussi senti l’épouvantable odeur, je dirais même puanteur, que dégage ce coin qui pollue tout le quartier du Bastion par brise Ouest/Nord-Ouest. Rien ne semble entrepris pour remédier à ce dégagement super toxique d’hydrogène sulfuré et autres dérivés sulfurés ou soufrés. Certains jours, l’odeur couvre tout Saint-Martin ». A Ars en Ré, la situation n’est guère plus réjouissante sur la plage de La Marielle et Foirouse.


Inquiétudes 

En défenseur de l’environnement (bien que n’appartenant pas aux Verts), Léon Gendre a lancé un signal d’alarme lundi dernier au Conseil général de Charente-Maritime. Les mauvaises nouvelles ont commencé avec la mortalité subite des moules « dont on ignore toujours la cause exacte ». Certains pointent du doigt les produits phytosanitaires (nitrates, engrais, pesticides, etc) utilisés en agriculture, lesquels se retrouvent dans les rivières. « Face à cette catastrophe qui concerne une soixantaine d’entreprises dans la région, des études ont eu lieu. Les agriculteurs ont réfuté toute implication. Le président de la Chambre d’Agriculture s’est mis en colère, aucun rapport n’ayant établi que les modes de culture étaient à l’origine de la pollution. De nombreuses voix se sont exprimées dont Serge Dallet, ancien mytiliculteur. Il estime que la surmortalité des moules n’est pas naturelle. Pour lui, les pesticides stagnant dans les fossés d’année en année ont pu se répandre et avoir des conséquences sur la qualité des eaux du Pertuis. Les eaux de la Sèvre Niortaise et du Lay sont-elles de bonne qualité ? Comme par hasard, elles aboutissent dans les périmètres où meurent les moules. Pour les spécialistes, la Sèvre Niortaise, tout comme la Charente, seraient parmi les cours d’eau les plus pollués de France ». 
D’autant qu’aux moules, s’ajoutent les huîtres juvéniles et récemment les coquilles Saint-Jacques. Outre la mauvaise qualité des eaux, l’exploitation intensive de ces coquillages pourrait-elle expliquer une situation aussi critique ?

Léon Gendre, maire de La Flotte en Ré
Léon Gendre soulève un autre sujet préoccupant : la présence d’algues vertes sur les plages nord de l’Ile de Ré. « La température clémente contribue à leur prolifération, mais il n’y a pas que cela. Les rejets contenant des nitrates favorisent leur évolution. Tant de substances finissent dans les sols ! Les touristes ont du mal à cohabiter avec ces algues. On peut les comprendre. A la Flotte, nous en collectons 850 tonnes que nous recyclons. Elles entrent dans la composition d’engrais. Régulièrement, la mairie intervient pour nettoyer la plage. C’est un vrai problème. A terme, l’image de la Charente-Maritime pourrait être ternie ».

Lionel Quillet, maire de Loix
Le réchauffement climatique peut-il à lui seul expliquer la prolifération des algues vertes ?
Lionel Quillet, maire de Loix, préfère quant à lui attendre les résultats des analyses avant de cibler telle ou telle responsable. Il se souvient d’ailleurs qu’enfant, il taquinait les anguilles… sous des bouquets d’algues vertes : « Leur extension actuelle est largement due au réchauffement climatique, de l’ordre de 80% ». Pour mieux comprendre et agir en conséquence, la CDA a demandé une étude au cabinet Ceva. Il sera chargé de déterminer les raisons de cette « invasion » qui concerne également la partie ouest de l’Ile d’Oléron. Le rapport devrait être disponible début 2015. On saura alors si les produits de l’agriculture intensive pourraient avoir leur part de responsabilité.
A ce sujet, comme en 2013, la Cour européenne de justice vient de condamner la France pour non respect de la directive sur les nitrates et les pollutions d’origine agricole…

Nicole Bertin

Extrait du Canard Enchaîné
• Attention aux permis de construire délivrés en zone inondable… 

 Profitant d’une intervention sur la protection des espaces naturels, Léon Gendre a évoqué le récent procès de la Faute-sur-Mer où le maire et l’adjointe à l’urbanisme risquent des peines importantes pour avoir délivré des permis de construire dans des zones autrefois inondables. « J’ai assisté à plusieurs audiences. Dans cette affaire, l’Etat n’est pas exempt de tout reproche. Le manque d’engagement et une certaine neutralité bienveillante ont contribué à ce drame ».
La tempête Xynthia avait également touché la Charente-Maritime : « un nouveau drame peut malheureusement survenir. Une urbanisation excessive peut conduire à de telles catastrophes quand des permis de construire sont accordés dans des zones à risques » déclare le maire de La Flotte. Sans doute pense-t-il au SCOT de l’Ile de Ré : « l’île présente les caractéristiques d’un espace fini proche des limites de son développement urbain ». Tous les maires du secteur ne partageraient pas son opinion… 
Béatrice Abollivier, préfète, rappelle qu’en cas d’événement grave (possibilité de submersion), il serait procédé à des évacuations afin de mettre en sécurité les habitants.

• En ce qui concerne l’estuaire de la Gironde, la mise en œuvre du « Papi » enregistre un retard considérable malgré les efforts du Smiddest. Là encore, on peut craindre des inondations sur la CUB de Bordeaux et dans les marais. « C’est au point mort » regrette Dominique Bussereau, président du Conseil général.