samedi 28 février 2015

Audrey Sarradin : La valeur n’attend pas
le nombre des années !

Audrey Sarradin a installé sa nouvelle société dans la pépinière d’entreprises de Montendre. Une sorte de « nurserie » qui permet aux jeunes pousses de disposer d’un bureau et de voler par la suite de leurs propres ailes. 


Responsable de plusieurs sites d’informations (la Nouvelle Une, Azikmut, Lady Lunatique), Audrey appartient à l’ère numérique, cette info diffusée sur le net qui concurrence une presse papier moins réactive.
Une fois n’est pas coutume, Audrey ne tient pas le rôle de l’intervieweuse mais de l’interviewée. Comment es-tu arrivée en Saintonge ? « Je suis originaire de la région parisienne mais chaque été, je passais mes vacances à Chevanceaux dans la maison familiale. Je me suis installée ici en 2009. J’ai craqué pour la région ». Elle fait de la radio, écrit dans la presse locale et s’émancipe.
En 2011, elle crée Mademoiselle et Lady Lunatique... ou comment décrocher la une qu'elle dédie à son astre préféré, la lune ! C’est à Jonzac qu’elle a trouvé les contacts les plus encourageants : « à Bordeaux, j’ai tout de suite senti que j’étais un dossier parmi d’autres. En Haute Saintonge, j’ai été bien accueillie, conseillée. Constituer sa propre société, ce n’est pas évident ! ».
Imaginative, Audrey ne se contente pas d’écrire, elle invente des calepins et des coffrets de beauté. Elle a déniché un très bon produit, plusieurs fois primé, que valorise une habitante de Saint Simon de Bordes (eh oui). « La CCI de Jonzac m’a beaucoup aidée, je tiens à l’en remercier ».


En décembre dernier, elle a été reçue à la mairie de Jonzac où des chefs entrepreneurs féminins étaient invités à conter leur parcours sous le regard attentif du nouveau sous-préfet Frédéric Poisot. En effet, le fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d'entreprises à l'initiative des femmes (FGIF) permet de les aider à concrétiser leurs projets. Les caractéristiques techniques de cet outil financier ainsi que les modalités pratiques de sa mobilisation ont été présentées à des représentants de banques et d'associations d'accompagnement à la création d'entreprises en présence de la direction départementale de la cohésion sociale et, notamment, de la chargée de mission départementale aux droits des femmes, à l'égalité et d'Insertion du Poitou-Charentes.
Audrey était tout émue devant ce jury qui a apprécié ses capacités et son dynamisme. « Etre entourée et conseillée dans ses démarches est essentiel pour éviter les ornières. Le numérique est l’avenir ; je propose des nombreuses rubriques, culture, cours de cuisine, sports. La Nouvelle Une paraît tous les matins matin (nouvelleune.fr), l’info est gratuite ». 

Audrey ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle fourmille d’idées et de vitalité. Une jeune journaliste à suivre !


• A savoir : Les femmes qui déclarent vouloir créer leur entreprise sont aussi nombreuses que les hommes. Mais aujourd’hui, seuls 30 % des créateurs d’entreprises sont des créatrices. C’est pour réduire cet écart et accroître la surface financière des projets de création d’entreprise portés par les femmes que l’État a créé en 1989 le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF). Ce fonds permet de favoriser l’accès des créatrices d’entreprises au crédit bancaire en apportant une garantie à hauteur de 70 % du montant du prêt accordé par la banque. Le FGIF est le seul outil d’aide à la création d’entreprise dédié aux femmes.

• En 2013, le FGIF a permis à 1 724 femmes de créer leur entreprise en mobilisant près de 46 millions d’euros de crédit bancaire. Plus de 2 400 emplois ont été ainsi créés, majoritairement pour des femmes exclues ou éloignées du monde du travail. Le FGIF est également un outil déterminant pour la pérennité des entreprises. Ainsi, alors qu’en France seules 66 % des entreprises passent la barrière des 3 ans, elles sont 80 % à franchir ce cap lorsque la créatrice a bénéficié du fonds. En Charente-Maritime, depuis sa création, 95 garanties ont été mises en place pour un montant de près d'1,4 million d'euros et créant 104 emplois.

Statistiques : les audiences des sites d'Audrey Sarradin sont en constante évolution depuis le lancement en octobre. « En janvier, nous avons dépassé les 80 000 visites sur les trois sites confondus » souligne Audrey.

• Des formations au printemps : Nouveauté, un centre de formation va ouvrir ses portes au printemps dans les bureaux d’Audrey Sarradin. Au programme, initiation au numérique, techniques journalistiques, photographie, etc. Nous en reparlerons plus en détail.

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