samedi 25 juillet 2015

Sophie Prette expose à l'épicerie culturelle
de Brie sous Mortagne

La prochaine exposition à l'épicerie culturelle de Brie-sous-Mortagne durant le mois d'août (ouvert du mardi au samedi de 14 h à 19 h) sera consacrée aux peintures de Sophie Prette. Vernissage dimanche 2 août de 11 h à 14 h. Venez nombreux ! 


Sophie Prette se définit comme une artiste plurielle :« je travaille sur tous supports avec du matériel de récupération : exploiter, la joie de donner une seconde vie aux objets, retirés de leur contexte pour revivre dans mon univers ! Mélange de formes, de matière, de texture, jouant avec les reliefs pour capter la lumière jusqu’à son paroxysme. Avalanche de sentiments où l'émotion s'installe et devant chaque toile, chacun peut interpréter son histoire. Alors, à vous tous, je vous souhaite une bonne balade dans mon petit univers ». 



• Article publié dans « La Nouvelle République » du 25 janvier 2015 : 
La thérapie de la peinture 
La peinture a permis à Sophie, installée en Thouarsais depuis quasiment dix ans, de se reconstruire. Sophie se remet doucement d’un passé douloureux. Des années de thérapie, l’installation en Pays thouarsais et surtout la peinture ont permis à la jeune femme de prendre un nouveau départ. « Mon histoire est banale. J’ai connu mon mari alors que j’étais très jeune. J’ai vécu le sort de milliers de femmes victimes de leurs conjoints. Je n’osais pas me plaindre aux personnes de mon entourage. Les rares fois où j’ai raconté ce que je subissais, on ne m’a pas crue » raconte-t-elle. Après plusieurs années, Sophie, 42 ans, s’est confiée à ses parents qui lui ont fait quitter sur le champ le domicile conjugal avec ses deux filles. « Arrivée en Pays thouarsais en 2006, j’ai participé aux ateliers du centre d’information sur les droits des femmes au Pôle Anne-Desrays. Là, j’ai pu raconter mon histoire et faire des rencontres avec d’autres femmes dans la même situation que moi. Parallèlement, venant de la région parisienne, j’ai ressenti du réconfort auprès de la population locale ».

« L’idée d’ouvrir un atelier-boutique » 

Titulaire du BAFA, Sophie avait travaillé auprès d’enfants et donné des cours de dessin. Elle s’est remise à peindre. Cela a aussi été une thérapie. Un de ses amis souligne que « lorsque Sophie donne des formes aux objets, du relief à sa peinture, elle donne du corps, de la force, de la puissance et c’est sa rage et son courage qu’elle exprime. Par l’amplitude du geste et du mouvement, c’est aussi toute sa gentillesse, sa générosité qui sont mises au jour ». Sophie qui expose ses œuvres dans plusieurs lieux du territoire, garde un bon souvenir de l’expérience du Maga-zinzin : « L’initiative de la Communauté Emmaüs de réunir une trentaine d’artistes au mois de décembre a été très enrichissante, note-t-elle. Cela m’a donné l’idée avec une amie d’ouvrir un atelier- boutique au n° 28 de la rue Saint-Médard. Des détails sont encore à régler mais je suis confiante ».

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