mardi 31 janvier 2017

Daniel Genet nous a quittés : Le moulin de la Sablière est en deuil à Floirac

Le 21 janvier, à l'âge de 90 ans, Daniel Genet, qui avait restauré avec amour et exactitude le moulin de ses ancêtres à Floirac, a rejoint le paradis des meuniers. Il n'hésitait pas à en ouvrir les portes et à le faire visiter, fournissant moult détails sur les mécanismes, les ailes et ce métier aujourd'hui disparu. « Au Japon, on l’aurait honoré comme un Trésor Vivant » souligne l'ethnologue Noëlle Gérome. « C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprends la nouvelle de sa disparition. Un pan de mémoire s'en est allé, mais je garde précieusement la connaissance de son moulin que M. Genet avait accepté avec beaucoup d'entrain de partager avec moi » ajoute Yannis Suire, conservateur en chef du Patrimoine. Pour tous, Daniel Genet était un homme qui savait partager ses connaissances et surtout les transmettre avec une grande simplicité et beaucoup de gentillesse. Son souvenir restera dans les mémoires.

Le moulin en 1931, Daniel Genet avait 4 ans et il tenait sa maman par la main
Michel Seguin, qui le connaissait bien, raconte son histoire :

« Une visite sympathique, pour mieux connaître et apprécier l'un des fleurons du patrimoine bâti sis sur la commune de Floirac. Le moulin à vent de la Sablière, propriété de la famille Genet,
meuniers depuis cinq générations. Daniel, le patriarche, nous fait découvrir son moulin et le fait revivre par ses paroles. Il les répète volontiers à chaque personne qu'il rencontre. Ce brave meunier en retraite depuis quelque temps ne manque pas de faire l'éloge de son beau moulin. Il n'est pas avare de ses pas ; il n'hésite pas à gravir les nombreuses marches en forme de colimaçon (cagouille), confectionnées dans de la pierre locale. Il fait ainsi revivre l'espace d'un instant, des scènes vécues ou mémorables.
J'ai pris quelques photos de l'intérieur et de l'extérieur de cette attachante bâtisse, pour la
journée des moulins. Je reviens aujourd'hui pour partager un moment convivial avec Paulette et Daniel Genet. J'en profite pour leur poser des questions.

Daniel Genet, un homme affable qui restera dans les mémoires (photo Michel Seguin)
Daniel Genet,  vous êtes né en 1927, le 21 novembre pour être précis. Vous avez perpétré la tradition familiale et meunière. De ce fait, vous vous êtes fait un réel plaisir, sûrement partagé avec votre père André François. Vous faisiez le petit chasseron perché sur la charrette tiré par un fier cheval ; vous, tout aussi fier d'aller chercher le blé chez le paysan du cru ou bien de St-Fort ou de Virollet, et inversement, pour livrer la farine odorante et colorisée de diverses teintes de gris.
Pour en revenir à votre moulin, la maçonnerie est anonyme. Sur la crochette, il n'y a point de graffiti ou autres marques de compagnons et de maîtres ouvriers qui pourraient apporter un témoignage. Par contre, vous vous souvenez bien du moulangeur (ébéniste) qui a confectionné et assemblé la calotte sur le chemin dormant de la tonnelle. C'est Claude Lutard de Champagnac.
Vous avez fait, il y a quelques années, restaurer les verges des ailes Berton qui ont remplacé les voilures en toile de lin des origines. Une petite anecdote pour protéger les toiles des sacs de jute qui séchaient, pendus à un fil tendu entre deux éléments de boiserie de la charpente majestueuse. Pour ruser avec les prédateurs, vous enfiliez une bouteille en verre à chaque extrémité du filin.
Vos ascendants ont adapté une poulie (prise de force) au bout d'un axe en départ de la machinerie du sous-sol et qui aboutissait dans un petit bâtiment adjacent appelé tamiserie ou nettoyage. Pour faire fonctionner la bluterie. En cas de manque de vent, de problèmes et autres raisons techniques, en 1927 vous avez fait l'acquisition d'un moteur Pineau à essence, flambant neuf.

Daniel Genet, gardien de la Sablière (photo Patrick Loiseau)
Les meules en silex meulier jaunâtre, dormantes ou gisantes (fixes) ou tournantes (mobiles) étaient rhabiller très souvent avec une pigette ou marteau pigeur (pic à deux pointes), 8 à 10 pigettes par meule de 1,80 m environ étaient nécessaires. Le travail de rhabillage était très pénible et dangereux (dixit Mr Genet). Le piquetage servait à affûter les meules et il fallait aussi refaire les rigoles, petites tranchées en rayons qui acheminent la mouture (farine) à l'extérieur dans le coffre en bois qui alimente l'anche et ensuite la maie.
Le bois pour la confection des charpentes et autres éléments, trempait de nombreuses années dans de l'eau et il était retourné tous les deux jours. Daniel Genet m'a conté des histoires sur la guerre, suite aux trous faits dans le drapeau métallique et patriote sur lequel est juché le coq qui est un fort emblème.
Deux dernières questions : La personne que vous admirez ou que vous aimez le plus ? Mon père. Un personnage qui vous a marqué ? James Lavergne de Floirac, Pascal Ferchaud de Saujon, Mme Danièle Mazoin et son époux Daniel. Paulette Genet tient à jour un livre d'or dans lequel il y a de multiples témoignages enthousiastes et humains. ll y a même des Américains qui ont écrit quelques lignes. Des Belges reconnaissants leur ont confectionné un joli tableau représentant le moulin Genet (ainsi nommé sur les cartes géographiques) ».

Le moulin a perdu son gardien mais si vous passez par Floirac, n'hésitez pas à rendre une visite à ce témoin d'un autre temps ! Daniel Genet mérite cet hommage que vous rendrez à ce "compagnon" qui a constitué l'aventure de sa vie.

Le moulin de la Sablière (photo Michel Chanaud)

Charente : la Région investit plus de 2,4 M€ dans la cité des formations professionnelles à L'Isle-d'Espagnac

Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la Formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'emploi, visitera le site de la Cité des formations professionnelles (Cifop) à L'Isle-d'Espagnac, près d'Angoulême, vendredi 3 février. 

Sur ce site, la Région soutient en effet à hauteur de 2,42 M€ - pour un projet dont le coût global est de 3,02 M€ - la restructuration du bâtiment dédié à la restauration, avec une réhabilitation du self (cuisines et salle de restauration) ainsi que des cuisines pédagogiques. Le projet est aujourd'hui en fin de période d'études, les travaux devraient débuter en juin et s'achever en décembre.
Le site de la Cifop réunit 854 élèves du Centre de formation d'apprentis (CFA) de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de la Charente, et 146 élèves du CFA Industriel Poitou-Charentes. Les formations dispensées sur le site de la Cifop sont : pour le CFA de la CCI de la Charente : des formations du niveau 5 (CAP) au niveau 1 (ingénieurs) dans les domaines de l'hôtellerie-restauration, de la mécanique automobile, de la communication et des industries graphiques, du commerce, de la gestion et du management ; pour le CFA Industriel Poitou-Charentes : des formations de niveaux 4 (Bac Pro) et 3 (BTS) dans les domaines de la maintenance industrielle, du travail des métaux et de la conception industrielle.

Saintes : rencontre avec les Oranges électriques !

Après-midi "Dédicace et rencontre" avec les auteurs et illustrateurs des éditions Les Oranges Électriques samedi 11 mars de 15 h à 17 h 30 à la Galerie Instant Art, 25 rue Saint-Michel à Saintes. Dans ce très beau lieu artistique, le public pourra venir découvrir, acheter et se faire dédicacer différents ouvrages, des recueils de nouvelles et pour la jeunesse.
Les auteurs : Claire Gratias et Emmanuelle Racine ; les illustratrices : Samos17 et Laurence Compagnon. Dessinateur et gérant des éditions : Claude Thiéfine. Venez nombreux !

• Les éditions Les Oranges Électriques sont une structure associative à but non lucratif 


Nouvelle-Aquitaine : de la Maison de l'économie créative et de la culture à l'équipe féminine de cyclisme

• La Méca : c'est parti !


Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et l'architecte Bjarke Ingels de l'agence Big, visteront le chantier de la Méca (Maison de l'économie créative et de la culture en Aquitaine, Quai de Paludate - Site des abattoirs) jeudi 2 février. Ils marqueront d'un geste symbolique ce chantier qui a débuté depuis en mai 2016, par le coulage d'un voile de béton.
• Trois structures sous un même toit
La Maison de l'économie créative et de la culture, accueillera les trois agences culturelles : Écla (Écrit cinéma livre audiovisuel), le Frac (Fonds régional d'art contemporain) et l'Oara (Office artistique de la Région).
Cette maison commune a pour but de générer une véritable synergie entre ces entités pour que la Méca devienne un outil de soutien à la culture et à la création identifié, à l'échelle de la ville, du territoire de Nouvelle-Aquitaine et bien au-delà.
Cet équipement aux formes monumentales de 14 700 m² marquera ainsi le renouveau d'un quartier en pleine mutation (rénovation de la gare, arrivée de la LGV Paris-Bordeaux en juillet 2017) et signera sa nouvelle identité en générant une véritable émulation autour de la dynamique artistique. Ce chantier de 60 M€ devrait s'achever en septembre 2018.

• Consumer Electronic Show Las Vegas 2017 : quel bilan économique ?

Alain Rousset, président du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, et Mathieu Hazouard, conseiller régional en charge de l'économie numérique, proposeront un bilan de la mission économique au Consumer Electronic Show vendredi 3 février à l'hôtel de Région à Bordeaux, en présence de Fabien Audat, référent French Tech Edutainment du réSeau des Professionnels du Numérique (SPN) et de Xavier Lainé, de French Tech Bordeaux.

Dans le cadre de son soutien à l'internationalisation des entreprises, la Région Nouvelle-Aquitaine avait confié une mission économique au réSeau des Professionnels du Numérique (SPN), en partenariat avec les clusters Elopsys, Aliptic, Digital Aquitaine et Syrpin : une vingtaine d'entreprises du territoire s'est rendue à ce salon mondial des concepteurs et fabricants de nouvelles technologies qui s'est tenu du 5 au 8 janvier derniers à Las Vegas.

Le bilan est satisfaisant : trois entreprises en témoigneront, dont Aguila Technologies (objets connectés - Bidart 64), Ubidreams (applications mobiles - La Rochelle 17) tandis que le Conseil régional fera des annonces pour l'édition 2018.

Cyclisme : l'équipe féminine FDJ/Nouvelle-Aquitaine/Futuroscope sera présentée le samedi 4 février au Futuroscope

Nathalie Lanzi, vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine en charge du Sport, sera présente à la présentation de l'équipe cycliste féminine professionnelle "FDJ/Nouvelle-Aquitaine/Futuroscope", samedi 4 février à partir de 14 h 30 au Parc du Futuroscope (avenue René-Monory à Chasseneuil-du-Poitou).

Lors de la commission permanente du 21 novembre dernier, la Région a souhaité s'engager pleinement auprès de cette équipe, en lui attribuant une subvention de 120 000 €.
Il s'agit de la seule équipe française ayant le label "Union cycliste internationale" (UCI), et suite à sa très bonne 13e place mondiale, l'équipe participera en 2017 au nouvel "UCI Women's World Tour", circuit de compétitions de référence au niveau mondial pour les coureuses cyclistes professionnelles (20 meilleures équipes mondiales, 35 jours de course, 20 compétitions, 12 pays, huit courses télévisées diffusées en direct).

Cette aide à une équipe professionnelle s'inscrit aussi dans un soutien régional affirmé au cyclisme, avec une subvention globale de 314 000 € attribuée à cette discipline en 2016 ; dont 172 800 € pour l'organisation de 15 manifestations cyclistes, et 16 500 € d'aide au Comité régional Poitou-Charentes de cyclisme pour plusieurs actions de formation, de promotion, de découverte et de développement.
Par ailleurs, six clubs d'envergure nationale ont été accompagnés par la Région, dont deux clubs féminins : l'équipe "FDJ/Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope" et l'équipe "Reva Nouvelle-Aquitaine".

Le BioGNC, seule alternative au gasoil ?

• Assises Européennes de la Transition Energétique : la Nouvelle-Aquitaine lance le 1er AMI de France pour le développement de stations « BioGNC »

Lors des Assises Européennes de la Transition Energétique, Françoise Coutant, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine déléguée à la Transition Energétique, a présenté mercredi 25 janvier l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) sur le « BioGNC » (biométhane comprimé), 1er AMI de France pour le développement d'un réseau de stations de carburant au gaz naturel. L'objectif de cet AMI est de soutenir la création de stations de carburant renouvelable pour le transport routier.

Chef de file de la transition énergétique, la Région Nouvelle-Aquitaine poursuit ainsi son engagement pour le développement d'une mobilité durable en incitant les transporteurs routiers à poursuivre leurs efforts de renouvellement et de verdissement de leurs flottes, et pour le développement de la méthanisation, en complétant le soutien à la production par le développement de la consommation.
En effet, le transport routier de marchandises et de voyageurs est un secteur clé pour la transition écologique et énergétique, car il représente 10% des émissions de CO2, plus de 25% des émissions de NOx (oxydes d'azote). Le BioGNC apparaît donc aujourd'hui comme la seule alternative au gasoil, et constitue une ressource renouvelable locale.

Il s'agit en outre d'un carburant vertueux (diminution de 80% des émissions de CO2, de 30 à 70% des émissions de NOx et de 95% des émissions de particules) au potentiel avéré (1.400 GWh/an, soit jusqu'à 30% des consommations de carburant des poids lourds de la région à l'horizon 2030).

Des objectifs régionaux ambitieux d'ici à 2020 :
    ▪    Une dizaine de stations réparties sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine
    ▪    Près de 15.000 tonnes de CO2 évitées chaque année
    ▪    Valorisation de 100% du biométhane produit dans la région - 65 GWh par an
    ▪    Développement d'une filière régionale d'excellence alliant acteurs de la méthanisation, distributeurs de gaz, vendeurs de carburant, chargeurs et transporteurs engagés.

Plus d'informations sur :
http://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/fiche/transition-energetique-mobilite/
La date limite de remise des candidatures est fixée au 31 mars 2017.

Saintes : victimes d'un champignon, cinq platanes seront abattus cours Reverseaux

• SECURITE : SUITE A UNE EXPERTISE DE L’OFFICE NATIONAL DES FORETS,
5 PLATANES DU COURS REVERSEAUX SERONT COUPES MERCREDI 1ER FEVRIER



Abattage en août dernier
En aôut dernier,  la protection de l'environnement était au cœur d'un différend qui opposait des riverains du quartier Saint-Eutrope au maire Jean-Philippe Machon. L'abattage d'arbres cours Reverseaux, opération qu'ignorait une majorité d'habitants, avait suscité des commentaires. Ces arbres, plantés dans les années 60 à différentes hauteurs du talus, étaient faits pour "tenir la butte" comme on dit dans le jargon et éviter aux eaux de ruissellement de s'écouler trop fortement dans le vallon. En 2015 et 2016, 7 frênes et acacias ont été sacrifiés par la municipalité. L'objectif officiel avancé par les élus était d'ouvrir « une fenêtre de visibilité sur l'église Saint-Eutrope dans le cadre des aménagements touristiques ». 

Une nouvelle tranche d'abattage est prévue mercredi 1er février, selon le communiqué de la mairie : «
L’expertise de l’Office National des forêts ainsi qu’un constat du service des espaces verts de la Ville ont démontré que ces cinq spécimens sont touchés par un champignon qui les fragilise. Ce pourrissement interne entrainant un risque de chute, il a été recommandé de les abattre. Mercredi 1er février, le service des espaces verts de la Ville va réaliser la coupe de cinq platanes situés en bas du cours Reverseaux, au niveau du vallon des Arènes. Les services seront donc mobilisés ce jour-là à compter de 8 h pour réaliser cette opération. Un alternat sera positionné sur cette portion du cours Reverseaux afin de ne pas perturber la circulation ».

lundi 30 janvier 2017

Montendre : Des déportations d’hier aux migrations d’aujourd’hui, quel avenir pour l’humanisme ?

• Des déportations d’hier aux migrations d’aujourd’hui : quel avenir pour l’humanisme ? Vendredi 10 février à 20 h 30 au centre culturel François Mitterrand (derrière la mairie) à Montendre.
Cette conférence sera animée par Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile, Christine Cavaillès, présidente de l'amicale Oranienburg Sachsenhausen de Charente-Maritime, Jean-Loup Revérier, ancien rédacteur en chef du Point. A l’initiative de Bernard Lalande, sénateur, du collectif laïcité de Montendre et la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Exposition du 6 au 11 février au centre culturel sur "Lutétia 1945, le retour des déportés".
Entrée gratuite.


Mortagne : Nadu Marsaudon et Jean-Pierre Roux exposent à l'Atelier brocante de la Minoterie

Vendredi 3 février à partir de 17 h 30, grand vernissage à l'Atelier brocante de la Minoterie !

L'atelier Brocante de la Minoterie a le plaisir de vous inviter à sa prochaine exposition qui aura lieu du 3 au 26 février. A l'honneur : Nadu Marsaudon, peintre et Jean-Pierre Roux, sculpteur, membres du groupe Expo 5 créé en 1963 à Royan.
A découvrir tous les jours de 10 h à 18 h à la Minoterie de Mortagne (sauf lundi matin).

• Nadu Marsaudon
Né à Royan en 1933, Nadu Marsaudon est un artiste inspiré tant par le Surréalisme et l'écriture automatique que par les cultures des pays qu'il découvre lors de nombreux voyages. Graphiste, peintre et dessinateur accompli, il réalise logotypes, affiches et maquettes pour l'entreprise, en parallèle de son abondante production artistique ; il est également réputé pour son travail d'architecte, décorateur et scénographe. Il a profondément marqué la région et les esprits par ses créations, son talent, sa sensibilité et sa simplicité. Nadu Marsaudon fait partie de « Expo 5 », un collectif d'artistes de Charente-Maritime qui décidèrent d'exposer ensemble à partir de 1963.

 
• Jean-Pierre Roux
Mécanicien dans l'aéronautique, ferronnier, Jean-Pierre Roux est devenu sculpteur pour suivre sa passion. Il privilégie le travail et l'assemblage de métaux. Ses sculptures contemporaines monumentales sont visibles notamment aux collèges de Gémozac et de Saintes et au centre commercial de La Palmyre.
Il fait partie de « Expo 5 », un collectif d'artistes de Charente-Maritime qui décidèrent d'exposer ensemble à partir de 1963.

Le Conservatoire de Saintes en spectacle à la Chapelle des Pots

Le conservatoire municipal de musique et de danse de Saintes, c’est 732 élèves sur une année. Ces musiciens et danseurs amateurs résident à Saintes et sur les communes voisines. Une fois par an, les orchestres d’harmonie du conservatoire se produisent dans l’une de ces communes. Cette année, c’est à La Chapelle des Pots que le rendez-vous a été donné, le samedi 11 février à 17h30.


L’orchestre d’harmonie junior et l’orchestre d’harmonie des grands élèves vont allier technique et harmonie pour vous proposer un spectacle éclectique.
Pour l’occasion, le compositeur de célèbres musiques de films, John Williams sera mis à l’honneur. Les rythmes jazzy de David Rose, et le célèbre morceau What a Wonderful Word seront également au programme.
• Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Renseignements : 05 46 92 50 80

Bussac sur Charente : Bonne retraite, Marie-Claude Allinand !

Jeudi dernier, Christophe Dourthe, conseiller départemental et maire de Bussac-sur-Charente, a rendu hommage à Marie-Claude Allinand, secrétaire de mairie. L'heure de la retraite a sonné. Soit 40 années passées au service des administrés et des élus de cette commune. Un fameux bail, comme on dit !

Christophe Dourthe aux côtés de Marie-Claude Allinand
Lors cette manifestation, le premier magistrat a rappelé son parcours, un discours mêlé d'anecdotes et teinté d'une belle complicité : « Lorsque Marie-Claude intègre le secrétariat de la mairie le 1er avril 1977, ce n’est pas un poisson ! A l’âge de 20 ans, elle ne s’imagine pas une seconde l’aventure professionnelle qu’elle va vivre, en succédant à M. David. Bachelière, après avoir travaillé dans le secteur privé et en intérim au centre des impôts, elle est recrutée en tant que stagiaire, par délibération en date du 21 avril 1977. Elle devra produire un certificat médical « que je n’ai pas retrouvé dans son dossier » et sera à l’issue d’une année « soit titularisée, soit licenciée ». Comme elle donne satisfaction, elle est intégrée un an plus tard, gravissant les échelons de son grade sur un poste de catégorie A. Marie-Claude fait l’unanimité pour son accueil, sa disponibilité, son écoute, et bien sûr ses compétences.
Elle sert pendant 24 ans Guy Chapuis et les élus qui l’accompagnent. Elle voit se réaliser le développement de la commune, son changement de nom pour la différencier de Bussac-Forêt ; elle assiste à l'extension de l’école publique, la construction de la salle municipale, la création du foyer rural, celle du jumelage avec Oron-la-Ville ; elle est d’ailleurs très investie comme bénévole dans ces deux associations autant que dans le groupe folklorique Aunis Saintong. Elle est très présente lors de la tempête de 1999 où elle assure la continuité du service public dans des conditions difficiles.
Elle sert avec la même efficacité le nouveau maire que je suis, élu en 2001 avec une équipe en partie renouvelée. Elle découvre alors l’informatique. En effet, si Guy Chapuis y était hermétique, je lui demande de se former et elle ne me cache pas sa difficulté à s’y mettre ! Mais le souhait de rester en contact avec ses enfants va être la meilleure aide à l’acquisition des compétences indispensables à l’utilisation de Skype par exemple !
Marie-Claude a assuré ses fonctions avec constance. Durant ce parcours, elle a découvert, avec les élus successifs, les nouveaux textes, règlements, circulaires, auxquels elle s’est adaptée ; le plan local d’urbanisme, le schéma et la mise en place de l’assainissement collectif, le schéma de cohérence territoriale, les transferts de compétences successifs entre la commune et l’intercommunalité, passant du SIVOM à la CDC puis à la CDA, la création du RPI Bussac Saint-Vaize. Bref, elle a tout connu de l’évolution de l’organisation territoriale. Quel parcours ! ». 


Et de conclure : « Marie-Claude, je te souhaite de profiter aussi longtemps de ton temps libre, en pleine santé, entouré des tiens et notamment des plus jeunes qui ont déjà défilé avec le groupe folklorique auquel tu consacres aussi beaucoup de temps ».

Cette rencontre se termina par la remise de cadeaux et le verre de l'amitié.

• Marie-Claude Allinand a reçu la Médaille régionale, départementale et communale échelon or pour 35 ans de service. Pour 40 ans, il n’existe pas d'autre distinction.
Maria, qui a longtemps travaillé à ses côtés, succède à Marie-Claude Allinand. Elle sera accompagnée de Nathalie arrivée récemment.

Des super héros à Jonzac ?

Le vernissage de l'exposition photographique "les Super-Héros vivent à la campagne" aura lieu samedi 11 février à 18 h 30 au Cloître des Carmes de Jonzac. Venez nombreux découvrir ce rendez-vous original !

L'association La Tête en friche explique sa démarche : « Depuis l’apparition de Superman en 1938, les super-héros écrivent, au gré de l’actualité et des soubresauts du monde, une histoire étonnante. Glissants d’une époque à l’autre, évoluant à notre rythme, ils s’adaptent à tous les formats. Nous avons souhaité à travers cette exposition, nous approprier l'image du Super-Héros et les imaginer en Haute-Saintonge, mêlant ainsi figures de Marvel aux nôtres.
Et si nous nous réapproprions les personnages des super-héros ? Si leurs faiblesses nous rassuraient ? S’ils nous permettait de réécrire l’histoire ? S’ils nous donnaient un peu de leurs super-pouvoirs quand l’obscurité s’étend ? S’ils étaient assis à nos côtés ? S’ils étaient là où nous n’imaginions pas les voir.

Une exposition de 200 œuvres d'artistes contemporains, un dialogue étroit entre photographies et dessins originaux. Photographes et illustrateur contemporains se réapproprient les personnages des Super-héros, détournant leur image, les plaçant dans des situations communes, drôles, parfois anachroniques. En réponse à leurs univers particuliers, 10 artistes dévoilent des créations originales. Pourquoi ? Pour être fier de qui nous sommes, de ce que nous voulons, de ce que nous faisons! Pour expliquer que papa et maman n’ont rien à envier à Spiderman, à Batman !
Que chaque jour, ils luttent contre le temps, les emplois du temps et la vie. Et tout ça avec un large sourire ».
A noter sur vos tablettes

20e anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l'Unesco des "Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France"

Afin de préparer la célébration, en 2018, du 20e anniversaire de l'inscription du bien culturel en série "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" sur la liste du patrimoine mondial, un séminaire se tiendra à Toulouse en février.


 Il réunira une centaine de participants : élus, techniciens de collectivités, responsables d’associations venus de toute la France. L’enjeu de ce séminaire est de rendre plus visible ce bien et ses composantes, d’associer les habitants, de susciter fierté et appartenance en faisant rayonner ce que les "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France", dans leurs dimensions patrimoniale et humaine, ont d’universel et d’exceptionnel.

• Le comité scientifique du bien

La veille, Pascal Mailhos, préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du bien culturel en série "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France", aura installé le comité scientifique du bien. Constitué de 16 universitaires ou personnes qualifiées venues des universités de Paris, Poitiers, Toulouse ou Bordeaux, ce comité aura vocation à approfondir les connaissances, encourager la recherche, renforcer la gestion du bien et son rayonnement culturel.

• "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France"

Le bien culturel en série "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1998 par l’Unesco, et s'étend sur 10 régions, 31 départements et 95 communes. Il est constitué d’une sélection de 71 édifices et de 7 sections de sentier qui témoignent des dévotions (cathédrales, églises, basiliques), de l'accueil et des soins (anciens hôpitaux, abbayes) et des accès et franchissements (ponts, porte d'entrée de ville et sections de sentier) qui jalonnaient les itinéraires empruntés par les pèlerins durant le Moyen Âge. Il compte des bâtiments d’un intérêt majeur dans l’art et l’architecture médiévale comme l’abbatiale de Conques (Aveyron), le pont Valentré à Cahors (Lot) ou la basilique de Marie-Madeleine à Vézelay (Yonne). Il réunit également des lieux moins connus comme l’église d’Ourdis-Cotdoussan (Hautes-Pyrénées) et la collégiale de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre), ou l’ancien hôpital des pèlerins à Pons (Charente-Maritime).

• Gouvernance du bien  : Son étendue géographique, la diversité des monuments ou des sections de sentier qui le constituent, ont nécessité une organisation afin d'établir une gestion solidaire de cet ensemble et assurer sa cohésion. Cette gouvernance nationale est organisée sous l'autorité du préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du bien par l'ACIR Compostelle, agence de coopération Interrégionale – Réseau "Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle", qui réunit les collectivités territoriales, locales et de nombreux acteurs concernés afin d'animer le réseau, accompagner les projets et porter des actions communes.

Liste des composantes du bien culturel en série "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" 

Les "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France", inscrits en 1998 sur la Liste du patrimoine mondial par l'Unesco, constituent un bien culturel en série. À la différence d’un monument isolé ou d’un centre urbain, les "Chemins" sont inscrits sous la forme d’une collection d’éléments discontinus, considérés par l’Unesco comme un bien unique, et répartis dans 10 régions. Chacune des 78 composantes contribue à la valeur de l’ensemble du bien en lui apportant une part de signification. Seul cet ensemble, en tant que tel, justifie une inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Les composantes solidaires des "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France" sont :
• réparties par thème : la dévotion (cathédrales, églises, basiliques, dolmen), l'accueil et les soins

(anciens hôpitaux, abbayes) et les accès et franchissements (ponts, porte d'entrée de ville et
sections de sentier),
• dispersées sur 10 régions, 31 départements et 95 communes,
• constituées de 64 monuments, 7 ensembles et 7 sections de sentier. 


L'hôpital des Pèlerins à Pons
La charpente unique de l'hôpital des pèlerins (© Nicole Bertin)
Monuments
Nouvelle Aquitaine (26 monuments)
  • Agen (Lot-et-Garonne) : cathédrale Saint-Caprais
  • Aire-sur-l'Adour (Landes) : église Sainte-Quitterie
  • Aulnay (Charente-Maritime) : église Saint-Pierre
  • Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) : cathédrale Sainte-Marie
  • Bazas (Gironde) : ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste
  • Bordeaux (Gironde) : basilique Saint-Michel*
  • Bordeaux (Gironde) : basilique Saint-Seurin*
  • Bordeaux (Gironde) : cathédrale Saint-André*
  • L'Hôpital-Saint-Blaise (Pyrénées-Atlantiques) : église Saint-Blaise
  • La Sauve (Gironde) : ancienne abbaye Notre-Dame-de-la-Sauve-Majeure
  • La Sauve (Gironde) : église Saint-Pierre
  • Le Buisson-de-Cadouin (Dordogne) : église abbatiale Notre-Dame-de-la-Nativité
  • Melle (Deux-Sèvres) : église Saint-Hilaire
  • Mimizan (Landes) : clocher-porche de l'ancienne église
  • Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) : église Sainte-Marie
  • Périgueux (Dordogne) : cathédrale Saint-Front
  • Poitiers (Vienne) : église Saint-Hilaire-le-Grand
  • Pons (Charente-Maritime) : ancien hôpital des pèlerins
  • Saint-Avit-Sénieur (Dordogne) : église Saint-Avit
  • Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime) : abbaye royale Saint-Jean-Baptiste
  • Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) : porte Saint-Jacques
  • Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) : église Saint-Léonard
  • Saint-Sever (Landes) : abbaye
  • Saintes (Charente-Maritime) : église Saint-Eutrope
  • Sorde-l'Abbaye (Landes) : abbaye Saint-Jean
  • Soulac-sur-Mer (Gironde) : église de Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres
    Grand Est (2 monuments)
  • Châlons-en-Champagne (Marne) : église Notre-Dame-en-Vaux
  • L'Épine (Marne) : basilique Notre-Dame
    Auvergne-Rhône-Alpes (3 monuments)
  • Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) : église Notre-Dame-du-Port
  • Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) : cathédrale Notre-Dame
  • Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) : Hôtel-Dieu Saint-Jacques
    Bourgogne-Franche-Comté (3 monuments)
  • Asquins (Yonne) : église Saint-Jacques
  • La Charité-sur-Loire (Nièvre) : église prieurale Sainte-Croix-Notre-Dame
  • Vézelay (Yonne) : basilique Sainte-Madeleine*
    Centre-Val de Loire (2 monuments)
  • Bourges (Cher) : cathédrale Saint-Étienne*
  • Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) : collégiale Saint-Étienne (anciennement collégiale Saint-Jacques)
    Île-de-France (1 monument)
• Paris (Seine) : tour Saint-Jacques (vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie) 


 Occitanie (24 monuments)
  • Aniane - Saint-Jean-de-Fos (Hérault) : pont du Diable
  • Auch (Gers) : cathédrale Sainte-Marie
  • Audressein (Ariège) : église Notre-Dame-de-Tramesaygues
  • Beaumont-sur-l'Osse et Laressingle (Gers) : pont d'Artigues ou de Lartigues
  • Cahors (Lot) : cathédrale Saint-Pierre
  • Cahors (Lot) : pont Valentré
  • Conques (Aveyron) : abbatiale Sainte-Foy
  • Conques (Aveyron) : pont sur le Dourdou
  • Espalion (Aveyron) : pont Vieux
  • Estaing (Aveyron) : pont sur le Lot
  • Figeac (Lot) : hôpital Saint-Jacques
  • Gavarnie (Hautes-Pyrénées) : église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
  • Gréalou (Lot) : dolmen de Pech-Laglaire 2
  • Jézeau (Hautes-Pyrénées) : église Saint-Laurent
  • La Romieu (Gers) : collégiale Saint-Pierre
  • Ourdis-Cotdoussan (Hautes-Pyrénées) : église Saint-Jacques
  • Rabastens (Tarn) : église Notre-Dame-du-Bourg
  • Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne) : ancienne cathédrale Notre-Dame
  • Saint-Chély-d'Aubrac (Aveyron) : pont dit "des pèlerins" sur la Boralde
  • Saint-Gilles (Gard) : ancienne abbatiale
  • Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) : ancienne abbaye de Gellone
  • Toulouse (Haute-Garonne) : basilique Saint-Sernin
  • Toulouse (Haute-Garonne) : Hôtel-Dieu Saint-Jacques
  • Valcabrère (Haute-Garonne) : basilique Saint-Just
    Hauts-de-France (3 monuments)
  • Amiens (Somme) : cathédrale Notre-Dame*
  • Compiègne (Oise) : église paroissiale Saint-Jacques
  • Folleville (Somme) : église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur et Saint-Jean-Baptiste

    Ensembles
    Occitanie (5 ensembles)
  • Aragnouet (Hautes-Pyrénées) : hospice du Plan et chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption, aussi appelée chapelle des Templiers
  • Moissac (Tarn-et-Garonne) : abbatiale Saint-Pierre et cloître
  • Rocamadour (Lot) : basilique Saint-Sauveur, crypte Saint-Amadour
  • Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne) : basilique paléochrétienne, chapelle Saint-
    Julien
  • Saint-Lizier (Ariège) : ancienne cathédrale et cloître, cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, palais
    épiscopal, remparts
    Normandie (1 ensemble)
• Le Mont-Saint-Michel (Manche)
Provence-Alpes-Côte-d'Azur (1 ensemble)
• Arles * (Bouches-du-Rhône) : Eglise Saint-Honorat
Sections de sentier (7 sections du chemin du Puy, GR®65)
Nouvelle Aquitaine (1 section de sentier)
• de Aroue à Ostabat-Asme (Pyrénées-Atlantiques) : 22 km
Occitanie (6 sections de sentier)
  • de Nasbinals à Saint-Chély-d'Aubrac (Lozère - Aveyron) : 17 km
  • de Saint-Côme-d'Olt à Estaing (Aveyron) : 17 km
  • de Montredon à Figeac (Lot) : 18 km
  • de Faycelles à Cajarc (Lot) : 22,5 km
  • de Bach à Cahors (Lot) : 26 km
  • de Lectoure à Condom (Gers) : 35 km

    * Biens à double inscription : certains biens, déjà inscrits en tant que tels sur la Liste du patrimoine mondial, bénéficient d'une double inscription. Comme par exemple la basilique Sainte-Madeleine de Vézelay (Yonne) inscrite une première fois en 1979 au titre du bien "Basilique et colline de Vézelay" puis, en 1998, au titre du bien "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France".

Primaires de gauche : Benoît Hamon en tête en Charente-Maritime

Dimanche, la mobilisation a été plus forte au second tour de la primaire de gauche (20847 votants) : Avec 58,75% des voix, Benoît Hamon devance Manuel Valls 41,25 %.

En Saintonge, Benoît Hamon est en tête à Saintes, Mirambeau, Pons, Jonzac (écart faible) tandis que Manuel Valls le devance à Montendre, la ville du sénateur maire Bernard Lalande (faible écart également).

Petites nouvelles, bonnes et moins bonnes : Hamon, Macron, Mélenchon, Fillon, tout le monde sur le pont !

• L’experte et les Experts !


Miss France 2016 est devenue Miss Univers. Coiffée comme une super héroïne de Dallas, belle comme le jour, Iris Mittenaere a recueilli tous les suffrages à Manille ! Félicitations à cette étudiante de 26 ans, originaire du Nord Pas-de-Calais.

Côté sport, les Experts ont porté le handball en haut de l’affiche : champions du monde, voilà qui donne du baume au cœur. En effet, l’équipe de France a remporté la finale du 25e championnat du monde en battant la Norvège 33-26. C’est le sixième titre mondial des Bleus, leur onzième victoire dans un grand tournoi international.
Vous voyez que tout ne va pas si mal pour les Français !!!

Pleine action (photo l'Indépendant)
• Gagnez-vous 2957 euros par mois ?

D’après la presse nationale, la rémunération moyenne des salariés continue de progresser. Selon une étude du service des statistiques du ministère du Travail (Dares), publiée vendredi, le salaire net des employés travaillant dans le secteur privé et les entreprises publiques atteint 2225 euros. Soit une hausse de 1% par rapport à l'année précédente. La rémunération brute moyenne s'établit à 2957 euros. Question : est-ce que nous vivons dans le même pays ?…

• Mélenchon, l'homme aux discours originaux

La fille de l’ancien maire de Perpignan, Cécile Alduy, enseignante à l’université de Stanford, s’est spécialisée dans l’étude des mots des politiques. Elle vient de présenter son étude du discours des candidats à la présidentielle 2017 : « Ce qu’ils disent vraiment. Les politiques pris aux mots » aux éditions du Seuil. Un livre où elle a étudié 1350 discours, 3 millions de mots passés sous l’algoryhtme dont elle tire des synthèses intéressantes et inédites. La plupart des candidats utilisent des termes habituels (laïcité, république, solidarité, sécurité, etc). Le seul qui se différencie vraiment est Jean-Luc Mélenchon : à son langage franc et direct, sont associées des citations littéraires qui font de lui un tribun. Marine Le Pen est celle qui parle le plus des femmes (dans le cadre de leur émancipation en particulier). Emmanuel Macron est absent de l’ouvrage car « il est arrivé trop tard dans la course pour y figurer ». La prochaine fois, sans doute !

Meeting de Jean-Luc Mélenchon avec près de 2000 personnes
• Courage, Fillon !

Depuis les révélations du Canard Enchaîné sur sa femme Pénélope, et celles de Mediapart, François Filon n’est pas au meilleur de sa forme dans les enquêtes d’opinion. Les Français sont mécontents, une fois encore, d’apprendre que les hommes politiques leur font des cachotteries. Bilan, ceux qui voyaient Fillon à l’Elysée commencent à se poser des questions. Le pire, pour ce dernier, serait d’être mis en examen pour emplois fictifs. Un qui doit bien rigoler - encore que sa mine n’a rien de celle d’un comique troupier - est le maire de Bordeaux, Alain Juppé. Il a déjà trinqué et entend bien tourner la page. Pourrait-il être le plan B au cas où François Fillon serait dans l'incapacité de représenter les Républicains à la Présidentielle ? Il assure que non et on peut le comprendre. Dans le marigot, les chats échaudés craignent les douches écossaises…

• Primaires de gauche : Benoît Hamon devance Manuel Valls

Benoît Hamon lors d'un déplacement en Saintonge
On s’en doutait, Benoît Hamon a devancé Manuel Valls aux primaires de gauche et c’est une nouvelle gifle pour le gouvernement. Hollande étant aux abris, il n’a pas senti la fraîcheur du couperet, mais il devrait tout de même se poser des questions (lui qui ne s’est pas déplacé aux primaires). Il préfère sans doute les balades en scooter sous la lune, c’est plus romantique pour la dolce vita (et moins risqué dans la série « règlement de comptes »). Pour réunir les frères ennemis et réconcilier la Gauche, voilà qu’il demande à Benoît Hamon de cautionner l’action gouvernementale, lui, le frondeur qui a précisément démissionné de son ministère avec Arnaud Montebourg.
Rallier toutes les sensibilités de gauche devient ardu (d’autant que Manuels Valls pourrait avoir la tentation de créer son propre courant). Il reste le sous-marin Macron qui pourrait faire sienne la devise des Radicaux : « rouges à l’extérieur, blancs à l’intérieur » et sans doute près de l’assiette au beurre ! Enigmatique au point dévoiler son programme en prenant largement son temps, programme dont on peut voir les grandes lignes dans son livre « Révolution ». Il s'y présente comme « un libéral de gauche », incarnant une « troisième voie ». 

My name is Emmanuel...
• Attention, des terroristes peuvent cacher… d’autres terroristes

Jusqu’à présent, les terroristes agissant en Europe appartiennent à la mouvance islamique Daesh. Hier dimanche, les Québécois ont découvert avec effroi qu’à ces terroristes-là, s'ajoutent d’autres terroristes possédant « un fort accent canadien » selon les témoins. En effet, six personnes de religion musulmane ont été tuées et huit autres blessées dans une fusillade survenue au Centre culturel islamique de Québec. En ville, c’est la consternation.

Certains n’hésitent pas à déclarer que l’attitude actuelle des États-Unis - le pays le plus puissant au monde ayant pris le chemin du racisme - peut donner de bien mauvaises idées à des individus. Il est vrai que Donald Trump ne fait pas dans la dentelle avec le décret contre les musulmans, la mesure anti-avortement et le fameux mur à édifier à la frontière du Mexique.

Et des observateurs de s’inquiéter : « Où en sont les politiques d’immigration canadiennes ? Des centaines de personnes languissent dans les centres de détention pour immigrants. La même journée que le décret de Trump, Trudeau a émis un avis sur la fin de la politique de parrainage des réfugiés de Syrie et d’Irak, arguant que les quotas avaient été remplis »…

• 930 000 documents déclassifiés par la CIA

Théories extravagantes, spéculations mystérieuses, séries en pagaille, les services de renseignement américains ont toujours inspiré les sociétés modernes, fascinées par leur accès à l’envers du décor mondial. Si vous aussi, vous voulez en savoir plus sur la face cachée de l’histoire, sachez que la CIA vient de déclassifier pas moins de 930 000 documents, soit 12 millions de pages, désormais disponibles sur leur site. OVNI soit qui mal y pense !


Saintes : Modernisation du radar automatique sur la RN 141

La Préfecture de la Charente-Maritime informe de la modernisation du radar automatique situé à Saintes, sur la RN 141, dans le sens Angoulême/Royan, qui devient un radar discriminant. 

Ce nouvel équipement permettra la distinction entre les véhicules légers (vitesse limitée à 110 km/h) et les poids lourds (limités à 90 km/h). Il est entré en service le 30 janvier. Un panneau d’information a été installé sur l’axe contrôlé. Les radars discriminants sont destinés à être installés principalement sur les axes sur lesquels le trafic de poids lourds est important : Les zones où se produisent des accidents pour lesquels des vitesses excessives sont principalement en cause. Les itinéraires à fort trafic de poids lourds, sur lesquels la limitation de vitesse est régulièrement ignorée. Des sections de route particulières (descente dangereuse, succession de virages, traversée urbain) justifiant un contrôle particulièrement strict. Les lieux et les portions de route où la présence des forces de l'ordre est impossible pour permettre la réalisation de contrôles de vitesse traditionnels.

• En 2016, 59 personnes ont perdu la vie sur les routes du département. Depuis le 1er janvier 2017, 3 personnes sont déjà mortes sur l'ensemble de notre réseau routier. Le préfet de la Charente-Maritime appelle les usagers de la route à la vigilance, au respect du code de la route et à ne pas relâcher leur comportement en matière de sécurité routière.

59 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2016

• Bilan des accidents en 2016 en Charente-Maritime


59 personnes ont perdu la vie sur les routes de la Charente-Maritime au cours de l'année 2016, contre 61 en 2015 et en 2011 (-2 décès et – 3%). 625 accidents ont eu lieu en 2016 dans le département, contre 659 en 2015 et 882 en 2011 ( -257 accidents et -29%) au cours desquels 797 personnes ont été blessées, un chiffre proche de celui de 2015 mais en forte baisse par rapport à 2011 (- 27% et - 291 blessés).

• Répartition par type d'usagers 
Les usagers vulnérables représentent 36% des tués : 11 usagers des deux-roues motorisés, 5 piétons, 4 cyclistes et 1 conducteur de voiturette. En 2015, ces chiffres étaient de 10 usagers des deux-roues motorisés, 6 piétons et 1 cycliste. Les automobilistes représentent 53% (31) des tués, les usagers des bus 10% et les poids-lourds 1%.

•  Répartition par tranche d'âge
Les jeunes de moins de 25 ans représentent 32% des tués (19 jeunes), un chiffre en hausse par rapport à 2015 (16 tués). Les 15/24 ans représentent 29% des tués en 2016, alors qu'ils ne sont que 10 % de la population départementale. Les seniors de plus de 65 ans représentent 27% (16 tués), en augmentation par rapport à 2015 (23%). La moitié de ces seniors avaient 75 ans et plus.

• Répartition par causes 
L'alcool et/ou les stupéfiants sont en cause dans 27% des accidents mortels, un chiffre en baisse sensible par rapport à 2014 et 2015. Parmi les autres causes, on retrouve la perte de contrôle et le défaut de maîtrise du véhicule (23%), le refus de priorité (21%), la fatigue ou un malaise (10%). 17 accidents mortels ayant entraînés le décès de 19 personnes sont des accidents impliquant un véhicule seul. Dans 40% de ces cas, l'alcool et/ou les stupéfiants sont en cause. Dans 35%, la cause est la perte de contrôle, souvent consécutive à des excès de vitesse.

•  Note méthodologique : Comme chaque année, les chiffres définitifs ne seront connus qu'au printemps après consolidation nationale. Les chiffres diffusés ce jour sont issus d'un dispositif de remontées rapides et peuvent encore évoluer au regard des décès tardifs sous 30 jours.

samedi 28 janvier 2017

Cognac : Grâce à des registres des XVe et XVIe siècles, l'historien Jacques Gaillard a étudié la reconstruction de la ville à la Renaissance

« Ces documents sont d'une grande richesse puisqu'ils livrent, au jour le jour, le nom, le prénom et parfois le surnom des travailleurs du bâtiment, la nature et le lieu de leur intervention et le salaire qu'ils ont perçu ».


S'intéressant de longue date à l'archéologie, Jacques Gaillard, professeur d'histoire, est à l'origine de nombreuses fouilles dans la région et de plusieurs expositions, dont l'une sur les potiers de Soubran au Cloître des Carmes. Le temps passant, un sujet s'est imposé : les carrières, qu'elles soient antiques ou en activité. Celles de Thénac bien sûr, mais pas seulement ! Deux livres regroupent le fruit de ses recherches : Les derniers carriers traditionnels du val de Charente et L'exploitation antique de la pierre de taille dans le bassin de la Charente. Pour l'ensemble de ses activités (il est également artiste), l'Académie de Saintonge lui a décerné en 2005 le prix Chanoine Tonnelier. En 2016, un nouveau livre a enrichi la palette de ses publications : "Bâtir à Cognac à la Renaissance". Au départ, conservés aux Archives, cinq registres en parchemin d'environ 250 pages chacun à étudier...
Confidence : il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin !

• Jacques Gaillard, de l'extraction de la pierre dans les carrières à la construction, il n'y a qu'un pas ...

L'historiographie montre que ce pas ne fut franchi que depuis seulement quelques décennies. L'archéologie des carrières, avec ses masses de stériles à remuer, a longtemps rebuté les chercheurs, avec en plus l'absence de prestige d'une investigation qui était censée ne conduire qu'à une observation du matériau sans déboucher sur l'art de bâtir. On sait maintenant que dans la plupart des grandes carrières, le carrier, le forgeron, le tourneur, le roulier... se côtoyaient. 
La carrière est donc devenue, par ce lien organique avec le chantier de construction, un objet d'information en soi, l'objet originel de la compréhension du bâti. Il y fallut des pionniers, et en France, ce fut J.-Cl. Bessac pour la Narbonnaise. Aujourd'hui, un bon nombre de régions sont investiguées et nous ne sommes pas en reste, le bassin de la Charente servant de cadre à l'étude de la pierre. La carrière de pierre de taille y est systématiquement prescrite par les procédures de l'archéologie préventive.

• Vous venez donc de publier "Bâtir à Cognac à la Renaissance ". Comment avez-vous eu connaissance des comptes des chantiers publics conservés aux Archives de Cognac ?

Ce sont 5 registres en parchemin d'environ 250 pages chacun, conservés aux Archives municipales, et qui rapportent les comptes de reconstruction de la ville sans discontinuer de 1491 à 1559. Ces archives étaient connues des historiens qui y ont souvent fait allusion, sans en faire pour autant une étude spécifique. Ces documents sont d'une grande richesse puisqu'ils livrent, au jour le jour, le nom, le prénom et parfois le surnom des travailleurs du bâtiment, la nature et le lieu de leur intervention et le salaire qu'ils ont perçu. On y voit donc vivre sur trois générations des communautés de métiers, et cela offre à l'histoire de la construction post-médiévale une information exceptionnelle : l'organisation du travail, les techniques et les outils, les divers métiers et leur hiérarchie, et parfois, au détour d'une ligne de comptes, les bribes d'une histoire humaine...

Quelles étaient les ambitions de Cognac à la Renaissance ? Au sortir de la guerre de Cent Ans, la région était ruinée...

La ville de Cognac avait été érigée en commune par Jean sans Terre en 1215 et, grâce aux taxes perçues sur le trafic de la Charente et sur la lucrative distribution du sel venant de la côte, les échevins organisaient la vie et la défense de leur cité. La guerre de Cent Ans mit fin à cette paisible prospérité provinciale. Cognac, prise et reprise par les Français et les Anglais, malmenée et détruite, était au milieu du XVème siècle vidée de la plupart de ses habitants et incapable d'assurer sa propre défense. Or, sa position sur la Charente, dans ce couloir méridien qui conduit à la Guyenne encore agitée, constitue avec son vieux pont fortifié un verrou stratégique de première importance. Il fallut donc lui donner les moyens d'organiser sa défense dans l'intérêt de tout le comté, et c'est pourquoi Charles VIII, en 1481, dote la ville d'une rente annuelle de 200 livres, somme qui ne cessa d'être augmentée par les rois qui se sont succédé, et notamment François 1er. De nombreuses équipes d'artisans ont alors construit et restauré les ponts, les tours, les murailles et les fossés. Elles ont aussi pavé les routes pour le passage rapide des lourds convois d'affûts. 

Le vieux pont de Cognac, juste avant sa démolition en 1855
• Quels sont les hommes et les architectes qui vont compter dans l'aménagement des grands édifices de Cognac à cette période ?

L'ambition de Cognac, au sortir de la guerre, est donc de contribuer à la défense militaire de l'Angoumois. Pour cela, il faut se relever des ruines : combler les brèches des remparts, créer des boulevards tout au long des murailles, capables de faire face à la nouvelle artillerie des boulets métalliques, renforcer les arches des ponts, remplacer systématiquement les vieux ponts de bois hérités du Moyen Âge par des ponts de pierre. Tous ces travaux sont coordonnés par les échevins de la ville, étroitement surveillés par le comté d'Angoulême, et notamment par "Madame Mère", Louise de Savoie, au nom de son fils, François 1er. Ce sont donc des équipes nombreuses de maîtres maçons et charpentiers qui sont à l'œuvre. Pas encore d'architectes, mais des hommes de terrain prompts à saisir les nouvelles manières de la Renaissance de penser la pierre. Quant au château de Cognac qui a vu naître le jeune François, il a perdu son rôle de forteresse depuis le retour d'Angleterre de Charles de Valois qui en a fait une résidence princière, offrant à la ville de Cognac les fastes d'une vie intellectuelle brillante.

• Quels sont les matériaux utilisés et d'où venaient-ils ?

Les sommes allouées (de 200 passant à 500 livres par an) ne sont pas considérables et les tranches de travaux sont marquées par le souci de l'économie et la recherche optimisée des ressources locales : pierre de Saint-Même transportée par gabares entières jusqu'au port de La Levade à Cognac, bois de vergne issu de la forêt de Vaujompes qui remplace le prestigieux bois de chêne devenu introuvable du fait de sa surexploitation, etc. Le pont de Javrezac, dans cette affaire, est d'autant plus intéressant qu'on connaît tous les hommes de sa construction ex nihilo, de 1538 à 1542, jour après jour, tous les matériaux qui lui furent nécessaires, en nombre, volume et qualité, et qu'aujourd'hui, il est toujours debout. Et l'on ne peut qu'être admiratif de constater que les deux chefs du chantier, le maître-charpentier, Olivier Lévêque, et le maître-maçon Jehan Colin, ont réfléchi ensemble à la manière de réaliser des arches abaissées, inconnues jusque-là dans la région, dites "en anses de paniers des menuisiers", pour éviter l'effet "dos d'âne" des anciens ponts médiévaux. Il faut se rendre à l'évidence que ces artisans qu'on imaginait seulement capables de reproduire les gestes appris par leurs maîtres sur le terrain, étaient sensibles aux nouvelles manières de construire, importées d'Italie et qu'ils voyaient autour d'eux (château de l'Oisellerie, église de Lonzac, etc.) 


Le pont de Javrezac vu de l'amont avec ses avant-becs
• Y a-t-il des anecdotes qui ont retenu votre attention ?

Ma recherche, qui s'est étalée sur plusieurs années, me fit rencontrer les principaux acteurs de la vie culturelle de Cognac. Et parmi eux, le propriétaire d'un objet ô combien symbolique : une statuette en bois du XVII ͤ siècle représentant une vierge à l'enfant. Il était le descendant d'une boulangère du faubourg Saint-Jacques, installée au bout du pont. Quand elle vit, en 1853, la démolition du vieux pont et de la tour Notre-Dame qu'il portait, au profit d'un pont neuf, elle en eut le cœur serré, elle qui en entretenait régulièrement la chapelle. Elle eut alors l'idée d'alimenter gracieusement les ouvriers de son pain chaud, moyennant un souvenir de cette petite chapelle, la statuette qui trônait probablement dans le tabernacle édifié en 1532 "pour mectre lymage de nostredame". La vierge à l'enfant, transmise ainsi de génération en génération, jusque-là inconnue du patrimoine cognaçais, refait ainsi surface.

Vierge à l'enfant de Notre-Dame des Ponts à Cognac
• Envisagez-vous de faire un travail semblable sur d'autres villes, Saintes ou Saint-Jean d'Angély par exemple ?

Les archives communales de Saint-Jean d'Angély ont été récemment transférées aux archives départementales de la Charente-Maritime. Pourquoi pas une étude comparative soutenue par l'idée que Cognac et Saint-Jean d'Angély ont des liens historiques et que leur proximité a pu entraîner l'emploi des mêmes équipes itinérantes de reconstruction ? Les premières enquêtes ont déjà débuté...

• Votre livre a été édité par l'Association des Publications Chauvinoises. S'inscrit-il dans une collection plus vaste et où se le procurer ?

L'Association des Publications Chauvinoises a toujours marqué un intérêt pour le patrimoine picto-charentais, pour les travaux archéologiques régionaux et pour la pierre en particulier. Je leur dois cette relation concertée entre auteur et éditeur et ce souci du livre méticuleusement pensé. De leur collection "Mémoire", j'ai eu le privilège d'être édité à plusieurs reprises :
- Mémoire XXV, 2004 : Les derniers carriers traditionnels du Val de Charente
- Mémoire XL, 2011 : L'exploitation antique de la pierre de taille dans le bassin de la Charente
- Memoria momenti, 38, 2016 : Bâtir à Cognac à la Renaissance
L'adresse : Association des Publications Chauvinoises BP 90064 86300 Chauvigny 

Jacques Gaillard, lors des rencontres de l'archéologie "Saintes non limit", où il a présenté son ouvrage sur Cognac
 • Actualité de Jacques Gaillard

- un site internet : www.pierre-et-carrieres.fr
- la coordination d'un ouvrage collectif : "La pierre traditionnelle des Charentes"
- des travaux archéologiques en cours : la pierre antique de Saintes ; la pierre des remparts de La Rochelle ; la pierre des latrines médiévales de Saint-Emilion.

• Jacques Gaillard est également artiste :  il sculpte la pierre, le bois, réalise des bronzes et des collages de pâte à papier. On lui doit le Christ qui orne la chapelle de Saint-Paul à Clion, sa commune natale.

Jean Gaillard a créé à Jonzac l'association archéologique et historique dont il a été président dans les années 2000. C'est un fidèle de l'Université d'Eté, longtemps animée par 
Jean Glénisson et Pierre Nivet